Bien bien, il est temps de vous montrer le fruit d'une nuit de KSP auxquelles se sont ajoutées 1 ou 2h d'ajustements !
J'ai toujours cherché à obtenir des diamètres plus larges que les actuels, généralement pour disposer d'une surface sous-coiffe importante permettant la mise en orbite de charge volumineuse. Les DC - Mendacium et DC - Scale s'inscrivent pleinement dans cette démarche : gros volume dans une enveloppe cohérente et efficace.
Ils exploitent des montages en asperge et même en "gigogne", avec des configurations à plusieurs échelles, ce qui avait d'ailleurs donné son nom au DC - Scale qui n'en finissait plus de s'éplucher. Mais je me suis demandé dans quelle mesure il serait envisageable d'obtenir un gros lanceur monocolonne, sans asperge donc, à la manière d'IRL avec Saturne et avec un diamètre requis bien plus important que celui des parts ARM récemment introduite. Pas facile d'aboutir à une apparence convaincante ! Un chapelet de 8 gros réservoirs autour d'un seul offre bien quelque chose qui s'en approche, mais... Trop simple, trop d'inclusion, et un look qui me plait pas trop.
Toute cette intro pour légitimer, donc, la recherche d'un SubAssembly Monocolonne relativement dantesque ^^ ! Et plutôt que de le montrer seul, j'avais poursuivi le montage par un second étage suivant la même logique, puis un troisième, pour obtenir la fusée qui suit, nommée DC - Rosace :
Quelques 1800t sur le pas de tir et pas loin de 600 parts : ouille ! La patience est de rigueur...
Décollage poussif mais paliers "classiques" respectés, la fusée grimpe efficacement et le premier étage fait preuve d'une puissance implacable pour soulever toute cette masse !
Découplage sans heurts, les rétrofusées peinent à faire la différence, ce sont bien les Spikes du dessus qui sont enclenchés dans le même temps, qui permettent de vite s'écarter de ce monceau de métal. Equipé de parachute et d'une très courte réserve de fuel inutilisé pour un burn de touchdown, l'étage est pleinement réutilisable. Ça tombe bien, il coûte une petite fortune et demeure relativement complexe à fabriquer ^^
Le second étage prend donc le relais, lui même en colonne et exploitant plusieurs types de propulseurs. Ils fournira l'essentiel de la vitesse de l'engin.
Découplage à nouveau, le dernier étage entre en action. Un peu court en puissance avec ses Nukes, il requiert une ascension plus prononcée et moins tangentielle que de coutume, afin d'avoir le temps d'augmenter sereinement la vitesse orbitale avant l'atteinte de l'apogée. Toutefois, il dispose ainsi d'un DeltaV très conséquent capable de placer la charge ici-présente en Keostationnaire ou encore autour de sortir de la SOI de Kerbin si nécessaire.
La charge utile ici présente sert essentiellement de démonstration pour quantifier la masse orbitable. L'augmenter demeure possible compte tenu du DeltaV global et de la puissance disponible de chaque étage, excepté le troisième qui nécessitera alors un ajustement en remplaçant par exemple 3 des Nukes par 3 Spikes. On oscillera ainsi entre 170 et 230t de CU hors dernier étage. Une valeur à pleinement reconsidérer lorsque l'on repense à la configuration de seulement deux étages et sans le moindre montage en asperge ! On oscille autour d'un ratio CU / Masse totale de 1/10
Bien sur, la fusée perd pas mal de charme avec cette charge utile peu esthétique et non travaillée... Mais c'était pour la démo, et surtout la fusée rame trop en l'état pour la lancer avec une belle coiffe et un équipement digne de ce nom. Toutefois, on peut quand même shooter quelques images en statique pour en estimer l'esthétique :
Ce serait plutôt homogène, non ? De nouveau, un travail d'élargissement à lieu, au niveau du dernier étage, permettant d'obtenir une belle surface à partir de laquelle faire partir les parois. Le pad qui cède parce que j'ai oublié de remonter la fusée, je me suis dis que ça fait très "Hell" et j'ai gardé

Je trouve ça plutôt équilibré, dans l'ensemble, perso.
Quelques images supplémentaires sur le montage dans le VAB :
Elle est très haute !
Il en faut de la patate pour bouger tout ça... Je donnerai pas cher du KSC, si proche du pas de tir, avec un lancement pareil X)
Le coeur du bordel... Un agencement de réservoirs "plats" qui permettent ce remplissage et optimisent l'espace sans intersection ! Pas évident à obtenir, mais à force d'essais ça vient et ça se peaufine

C'est d'ailleurs ce visuel qui m'a donné le nom de cette fusée ou plutôt de ce premier étage, "Rosace. Notez la différence de diamètre finale, entre un XXL ARM, au centre, et notre nouveau macro-booster

L'autre méga galère, c'est bien l'écoulement des fluides... Hahaha... Argh. Mais j'y suis parvenu, alleluia :p
Voilà voilà ^^