Han j'ai hésité à crée un topic, mais il existe déjà
On va y aller par étape, mais pour résumer "ERMAGHERD CE FILM EST LE FILM DE LA DÉCENNIE"
*SPOIL*
Point de vue
esthétique/ambiance, j'adore ; la charnière du film entre l'aspect Amérique pré-apocalyspe standard au couleurs chaudes, les plans spatiaux grandioses véritable
spaceporn, et enfin les plans sur les planète qui m'ont fait penser à Oblivion de par son esthétique épurée, minimaliste et très islandais
Le
scénario, du bon Nolan : on sent venir les twists, mais il joue avec, et ça passe crème : c'est aussi officiellement le premier film à m'avoir réellement brainfuck : non pas que je n'ai pas compris le scénario, mais juste la série de twists et de repli du scénario par rapport à des éléments du début, je l'ai globalement pas venir et à chaque fois j'étais là... oh putain non... oh putain non.... OH PUTAIN SI.
C'est déjà arrivé qu'un film m'époustoufle, qu'un autre me décroche la machoire, ou encore un autre me fasse pleurer... mais tout ça dans un film c'est trop : je suis allé au ciné avec un pote, quand les lumière se sont rallumée on a voulu débattre sur nos premières impressions ça s'en tenait à "ah....euh....et bien je....hum......." : une claque.
La
crédibilité scientifique : oui, on n'attend pas d'un film de SF d'être réaliste, mais d'être cohérent (d'où le science) : et pourtant le film le fait ! On a même une évocation des théories classiques concernant l'univers —entre autre la théorie M— rapport à la gravité qui 'fuiterait' entre les univers et qui expliquerait sa faiblesse comparée aux autres forces fondamentales. Seule vraie erreur que j'ai remarqué c'est l'histoire du vaisseau qui arrive à rester à portée de la planète tout en étant sur une orbite plus haute...
Bref, c'est officiel, je vais aller le revoir encore une fois avant sa fin d'affiche, parce que pour le revoir en IMAX après ça.... c'est devenu un de mes films favoris, et j'enrage sur certaines critiques le taxant de bouse intersidérale
"Tout est nul dans "Interstellar" qui rejoint, au musée de la prétention, la bouillie philosophique de Matrix et l'insignifiance existentielle de Gravity..." - TELERAMA
Rue89 :
"I hope that a day, the sky would turn dark enough to let me find this glimpse of hope... that pale blue dot"