Kerbalaventure 9 ; à la recherche de nouvelles aventures

[Dorix]

Waw, you make the future of KSP, by science.

[oliezekat]

@Dorix: Pourquoi tu dis çà en anglais ? 0_ô J'ai eu peur qu'un robot spammeur avait piqué ton compte...

J'ai réussi hier soir mon premier accostage en mer en trouvant comment contre-carrer, voir même exploiter, la vitesse résiduelle.

Récapitulatif de mes connaissances sur le - phénomène de vitesse résiduelle - des bateaux :
A mon avis la cause est dû au bricolage de Squad qui fait secouer nos navires pour simuler des vagues alors que la mer est vraisemblablement plane et immobile.
- Il concerne tous les objets flottants, pouvant aller de 0,03 jusqu'à 0,5 m/s ce qui peut empêcher de faire une quicksave, retourner au "Control center", ou provoquer un choc trop important pour réussir un docking.
- L'importance de cette vitesse résiduelle semble être plus liée à la longueur du navire qu'à son poids ou volume.
- Le warp réduit temporairement la vitesse résiduelle, mais elle revient à son maximum juste après le retour au temps de jeu normal.
- La direction de la vitesse résiduelle ne dépend pas du pod avec lequel on choisit de contrôler la machine.
Nb: le phénomène n'est donc pas explicable avec l'effet Coriolis car la vitesse résiduelle ne varie pas selon le cap.
- La vitesse résiduelle est peut-être aggravée par la présence de surfaces portantes (ou de contrôle) immergées.
- La vitesse résiduelle existe uniquement quand on pilote le navire, et pour tous les bateaux situés à moins de 2,5km de celui que vous contrôlez.
Nb: l'hydroptère de Jordrin qui a une vitesse résiduelle de 0,5 m/s a bougé de moins de 1m depuis que j'y avais pas joué (15 jours de temps de jeu).

C'est ce dernier point qui rend l'accostage en mer très difficile. Bien que mes hydroptères ont 4 moteurs RCS à la proue pour faire un freinage d'urgence, quand je les utilise pour le faire reculer, le bateau reprend très rapidement sa vitesse résiduelle vers l'avant.

La solution a été d'équiper la bouée de ravitaillement avec des RCS pour pouvoir la diriger ; j'aligne l'hydroptère vers la bouée en le ralentissant à sa vitesse résiduelle à moins de 100m de la bouée, et dans la phase finale je bascule sur la bouée pour corriger sa direction et position avec les RCS en laissant l'hydroptère venir vers moi grâce à sa vitesse résiduelle.
Du coup le problème devient la solution à lui même, mais l'accostage prend un temps fou.

J'ai aussi trouvé une astuce simple pour le problème de hauteur de ligne de flottaison (variable selon la consommation de carburant) qui peut rendre le docking impossible. Dans la joie, j'ai oublié de prendre une photo, je vous l'expliquerais dés que Jordrin (qui est en attente depuis qu'il a fait la 1ère traversée de l'Atlantik) aura réussi son accostage de ravitaillement...
Nb: j'ai mis une côtelette d'agneau dans la bouée de ravitaillement destinée à Jordrin, il mange du poisson depuis 3 mois, ça va le motiver ^^

[Dorix]

Parce que c'est une référence à portal, et que "by science"/"for science" n'est présent que en anglais.

[oliezekat]

Oyé,

Une petite aparté pour dire que si je jouais pas beaucoup ces 4 derniers mois, c'est parce-que je consacrais passionnément mon temps libre à finir la conception d'un système automatisé de "Revue-de-presse instantanée" que j'vous invite à adopter pour plus perdre beaucoup de temps pour rester informer de la réalité et ainsi jouer encore plus à KSP ^^

Le peu de temps passé sur KSP a été consacré à faire naviguer l'hydroptère de Jordrin, il a atteint ce que j'appelle le Kotentin (voir la carte), la bouée de ravitaillement se trouve très au sud de l'estuaire du fleuve que je veux explorer.
Je n'ai pas fait un avion pour larguer la bouée (pour m'épargner le problème contraignant de larguer à basse vitesse/altitude), et même avec Mech Jeb c'est pas facile d'atteindre une cible lors d'un vol balistique d'une fusée, j'ai raté l'estuaire de 10 km trop au sud.

Je dois aussi faire une mission habité de ma première station spatiale qui doit permettre avec ses 8 thermomètres de vérifier mon hypothèse que ça peut servir à détecter et mesurer la présence d'une atmosphère (sans avoir besoin à s'en remettre au wiki). Grâce à un vaisseau robot de ravitaillement (en électricité*) la périgée a été descendu à 68km d'altitude.
(*) je n'utilise pas de panneaux solaire ou RTG pour reproduire la difficulté des ressources de survie.

[legumanigo]

J'arrive un peu après la bataille et du coup ça me fait pas mal de lecture (je n'en suis qu'à la page 9), mais je trouve tout ceci bien passionnant et très instructif.

J'en ai d'ailleurs profité pour récupérer les plans du Kenergia que mon central DSO (Darren Space Odyssey) va s'empresser de tester dans les prochaines heures.

Et au passage, ce système automatisé de "Revue-de-presse instantanée" est une merveille que je viens d'adopter! Merci pour le tuyaux, je cherchais justement un condensé d'information simple et efficace.

[Spacex]

Ca existe depuis pas mal de temps. C'est un netvibe like quoi

Sympa les petites expériences KSP

[oliezekat]

Journal de bord du Koeland 7 :
15ème jour de navigation.
Aujourd’hui j'ai été tiré de mon sommeil par une alerte collision alors que le pilote automatique devait faire passer l'hydroptère à grande vitesse entre le continent et une ile à plus de 30km des côtes.
Le Kotentin s'avère très dangereux pour la navigation côtière ; depuis cette "île de la Déception" des haut-fonds s'étendent à plus de 100km de la côte, et j'ai pu voir à l'horizon des récifs et très petites iles qui n'apparaissent pas sur les observations satellites.
Pour ne pas risquer la poursuite de la mission, j'ai décidé de rester au large et naviguer à basse vitesse tant que j'aurais pas dépassé le Kotentin.
Jordrin, capitaine

Carte du projet d'exploration de l'embouchure de la Kloire (voir la précédente carte)

Quelques points à savoir si vous voulez faire de la navigation maritime :
- Depuis KSP 0.21 la vue orbitale donne un rendu très mauvais de la surface de Kerbin. Pour faire du repérage (et la carte ci-dessus), dézoomez fortement depuis la vue normale. Mais attention si votre bateau est en cours de navigation ; à ce niveau de zoom la couleur de la mer est uniforme peu importe la profondeur de l'eau. Du coup, bien que la Kloire semble avoir une largeur de 10km, j'ignore quel est sa profondeur.
- Attendez que le soleil soit au zenith pour être sûr de bien voir les haut-fonds.
- Les surfaces de contrôle immergées semblent avoir plus d'effets pour changer de cap que celles à l'air libre. 6 des 12 ailerons du Koeland sont immergés avec un angle de 45° pour qu'ils servent autant à la direction que pour l'assiette.
- Les 4 moteurs RCS dirigés vers l'avant, sont insuffisant pour faire une freinage d'urgence des 16t du Koeland. Et les 160 litres de monoprop s'avèrent trop peu pour un tel usage.
A l'origine les RCS me servent uniquement à annuler les 0.5 m/s de vitesse résiduelle que subissent des bateaux le temps de pouvoir faire une QuickSave ou pour revenir au Control Center.

[Dakitess]

Comment elle est trop belle ton illustration *_* Je sais pas pourquoi, mais je la trouve très pro, ça donne envie de naviguer.

Du coup, ça a fini par marcher ces histoire des bouées ? En fait j'ai pas souvenir d'une image d'un docking en mer.

Faudrait que j'aille survoler un de ces fleuves un jour, j'en ai encore jamais vu.

[Spacex]

Faudrait faire un mod comme isa map mais un radar pour les fonds marin

[oliezekat]

Du coup, ça a fini par marcher ces histoire des bouées ? En fait j'ai pas souvenir d'une image d'un docking en mer.

Réussi une fois lors d'un test de mise au point de la bouée à coté du KSC mais j'avais pas pensé à faire un screenshot pour notamment montrer l'astuce de mettre 4 docks en croix pour être sûr d'en avoir un à la bonne hauteur.

La méthode de docking en mer est de mettre l'hydroptère dirigé vers la bouée, couper le moteur, s'assurer qu'il est descendu à sa vitesse résiduelle de 0.4 m/s, puis à une distance de moins de 200m de basculer sur la bouée pour pointer son dock qui convient le mieux et corriger les derniers écarts d'alignement en laissant le navire venir à elle.
C'est plus facile de faire faire une translation latérale à la bouée que avec un bateau pénalisé par sa longueur.