Je pars soit vendredi, soit dimanche pour 3 bonnes semaines, donc je vous livre le petit projet de ce soir, qui a aboutit a quelque chose de fonctionnel assez rapidement :
L'atmorbite (Non, s'il vous plait, ne vous arrêtez pas à cette appellation juste horrible xD) est un système de navette propulsée avec un moteur Aerospike et disposant d'assez de RCS pour se docker en orbite. Mais ce module va de paire avec son aile aux tuyères atmosphériques, chargée de larguer le module orbital à 20000m et à une vitesse de 1300 m/s (Condition testée, sans prendre le temps de stabiliser pour gagner en vitesse, j'suis creuvé :p).
La navette, réutilisable, sort du Hangar. Elle dispose d'un réservoir long central, ainsi que deux réservoirs amovibles latéraux à larguer peu de temps après l'amorçage du moteur fusée, pour gagner en ratio. Un essai tend à confirmer que le réservoir central suffirait, dans le cas d'une manœuvre d'ascension et d'orbitation précise et rigoureuse.
Sur le tarmac, l'aile attend son passager, qui se positionne dans l'alignement et entame un recul lent.
Positionnée sur ses 6 pieds stables et parfaitement horizontaux, l'aile est suffisamment pour que le module se glisse dessous sans heurts. Il ne reste alors plus qu'à rétracter les pieds, pour que le docking se fasse et magnétise l'ensemble.
La forme de l'aile épouse les contours du modules, et les réacteurs atmosphériques sont parfaitement alignés avec le centre de masse. En outre, ce centre de masse reste sensiblement identique une fois le module détaché, de sorte que l'aile reste contrôlable. D'une manière générale, les deux parties ont été imaginées ensemble, puis ont été discrétisées pour aboutir à deux éléments parfaitement indépendants et complémentaires : poussées, portance, et centre de masse restent homogènes.
Le décollage n'est pas des plus nobles mais l'appareil et son chargement prend son envol avant la fin de piste, convenablement. Le pilote a alors à sa charge de réguler son ascension, mais en y allant avec attention, les réacteurs ont démontré leur potentiel à dresser l'appareil à la verticale pour le faire grimper en très peu de temps, avant de gagner en vitesse horizontale. Une montée modérée restera préférable pour la santé des passagers.
Avant l'asphyxie des réacteurs atmosphériques, le module orbital est largué et son moteur est allumé. Les réservoirs externes permettent de la marge autorisant quelques erreurs kerbaliennes, et sont rapidement largués pour laisser place à une navette racée et efficace qui ne tardera pas à circulariser l'orbite sans montrer la moindre difficulté.
Le docking peut s'effectuer par le port protégé à l'avant, ou bien en usant du dock supérieur. Le retour sur Kerbin se fait en planant, l'appareil ayant une tenue respectable à cet égard. Toutefois, cela n'est pas son but premier, et notre entreprise préfère les retours groupés avec une navette dédiée à une tenue de vol en planage qui n'est plus à démontrée, et une propulsion atmosphérique garantissant un appui et une correction de trajectoire suffisante.
L'aile rejoint enfin l'aéroport insulaire, sans rencontrer d'obstacle particulier.
Voila voila ^^ Bientôt, mon système de colonisation pour appuyer les déplacement de l'Integer, à destination probablement de Duna pour commencer
EDIT : C'est écrit comme un piniouf, mais j'suis mort, je reprendrai peut être... (Oooow almost 5am oO)