Je reviens par ici, je n'ai pas lâché l'affaire malgré le peu de retour sur mes questions et idées
J'ai fait plusieurs maquettes et tentatives ces derniers mois, et je viens d'arriver à un résultat qui me satisfait dans la structure et le contenu. Pas de mystère, le thème de ce premier tuto est le Docking, et il m'a fallut de nombreuses heures pour y parvenir !
Je ne vais pas vous présenter dès maintenant l'avancement (texte et structure terminé), mais je viens poser quelque questions à destinations de ceux qui connaissent l'éditeur WordPress qui permet semble-t-il la rédaction de nos articles :
- Est-il possible d'intégrer une vidéo avec un minutage précis ? Genre cadre YouTube, avec plus qu'à appuyer sur Play et paf, on est à 2'51" ?
- Est-ce qu'il est jouable d'avoir un article de plus d'une dizaine de pages (au moins...) avec plusieurs vidéos, gifs, images ? Ou est-ce que ça ne tient pas la route en terme de charge ou que sais*je ?
- Est-ce que l'on peut assez simplement juxtaposer du texte à des illustration ? Genre des trucs un peu sympa, une vidéo à gauche avec un pavé en relation à sa droite, des mises en page façon "journal", Latex, quoi.
- Est-ce que... J'ai oublié X)
Edit : Ha, quand même, je venais vous présenter un petit extrait, les 3 premières pages ^^ C'est parti ci-dessous, sans mise en page particulière bien sur !
-
-
Titre : Le docking, de A à Z !
Sommaire :
Prérequis
Intro et Résumé
I) Le contexte
II) Le rendez-vous
III) L’approche
IV) Le docking
Conclusion
Exercices
Les mods en relation avec le docking
Prérequis :
- Connaître l’interface de base de KSP (Découverte et prise en main de KSP : LIEN)
- Connaître les commandes de base de KSP, en particulier les contrôles RCS ! (S’avoir s’orienter : Navball, IRW, SAS et RCS : LIEN)
- Savoir mettre une fusée en orbite (Savoir se mettre en orbite : LIEN)
- Savoir utiliser les nœuds de manœuvres (Maitriser les points de manoeuvres : LIEN)
Niveau : Difficile (maaaaais non, ne partez pas !)
Conseils généraux :
- Prenez le temps de parcourir tout le guide une fois, à tête reposée, sans le jeu.
- Utilisez les fichiers de téléchargements que l’on vous propose, sauf contre-indication
- N’ayez pas peur de vous replonger dans un tuto que vous imaginiez acquis : vous pourriez retrouver des informations importantes oubliées !
- Posez vos questions dans les commentaires, en étant suffisamment précis et en ayant pris soin de bien réfléchir avant

- Sauvegardez fréquemment pendant l’exécution InGame d’un tuto. Utilisez les outils Alt + F5 et Alt + F9 pour les nommer et les retrouver facilement. Les tutos vous proposent fréquemment des jalons importants, mais rien ne vous empêche de créer davantage de sauvegardes !
Structure générique des tutoriels :
- Plusieurs spoilers parsèment le texte : ils permettent de raccourcir sensiblement la taille des tutos tout en préservant de nombreux détails pour ceux qui aimeraient les lire. N’hésitez toutefois pas à les ouvrir pour découvrir leur contenu, ils peuvent s’avérer riche en vulgarisations et exemples concrets !
- Les vidéos intégrées le sont avec un minutage de début précis : les passages sélectionnés correspondent donc à votre lecture. Rien ne vous empêche de continuer à visionner la vidéo, mais sachez que les extraits ne ciblent guère plus d’une minute ! Vous aurez tout le temps de retrouver la suite au fil de votre lecture. Vous pouvez également la visionner en entier à tout moment pour vous imprégner de l’enchainement d’étapes.
- Certains liens permettent de télécharger des fichiers. Cela est fortement recommandé (sauf mention contraire) car permettant de tous nous retrouver avec une base commune et écartant donc toute erreur de conception : la plupart du temps vous apprenez une manœuvre, une technique, évitons d’emblées les bêtes oublis d’alimentation électrique ! Exit également les considérations exotiques liées à une conception farfelue : prenez les briques que l’on vous propose, apprenez avec et vous saurez par la suite adapter les explications à vos besoins et créations
Pour une SAVE, le dossier téléchargé est à glisser en suivant ce chemin :
CHEMIN ACCES SAVE
Pour un CRAFT, le fichier téléchargé est à glisser en suivant ce chemin :
CHEMIN ACCES CRAFT
A noter que cela ne nécessite même pas de redémarrer le jeu, le chargement se fait à chaud, pratique pour tester des créations du hangar ! Vous pourrez retrouver les éléments téléchargés à leurs emplacements respectifs : démarrage du jeu pour la SAVE, et VAB ou SPH pour les crafts.
Intro :
Le docking… Ça fait un moment que vous en entendez parler, comme une sorte de Graal, d’étape importante, sans forcément savoir de quoi il s’agit ? Eh bien c’est tout simple, « docker » c’est « assembler » deux modules ou plus, grâce à des interfaces communes, les « docking ports » ou encore en français, « ports d’amarrage » : avouez que ça le fait moins.
Typiquement, c’est ce que l’on retrouve sur la Station Spatiale Internationale, et qui permet aux équipages de recevoir des cargos de frets, ou même de faire transiter les humains : vous imaginez bien qu’une fois à destination, leurs patates ne voyagent pas sous forme d’un sac Picard dans le vide, avec leurs p’tites poignées, ni que les astronautes enfilent leur combinaison pour une EVA afin de rejoindre l’ISS depuis un Soyouz stationné « pas loin » ! Non non, le tout passe par des interfaces standardisées, des connecteurs communs, et une fois le sas sécurisé un véritable couloir est formé. Petit, étroit, mais structurellement fiable ! D’ailleurs deux modules amarrés ne forment pas nécessairement de tunnel et peuvent simplement s’associer pour ajouter des fonctions à un ensemble : panneaux solaire, batteries, antennes, microsatellites en attente, laboratoires autonomes, renforts structurels, accroche temporaires…
Commencez-vous à entrevoir le potentiel du docking ? Oui oui, c’est bien le moyen d’envisager des constructions orbitales plus ou moins complexes qui ne sont plus limitées à la capacité d’emport d’une fusée : vous pourrez désormais préparer plusieurs lancements, pour effectuer plusieurs docking en orbite, et ainsi assembler, qui sait, le croiseur ultime ? La station parfaite ? Une base au sol modulaire ? Les possibilités déjà incroyables de KSP viennent subitement d’être démultipliées et le docking occupera toutes vos parties !
Résumé :
Le docking, c’est l’art d’accoupler deux modules ou plus via une interface commune, les « docking ports ». Tout cela se déroule principalement dans l’espace, généralement en orbite stable et maitrisée. Un premier module joue le rôle de « point fixe » (souvent une station) et le second constitue le module capable de manœuvrer, qui apporte vivres, matériel et/ou rotation d’équipage.
La première étape est donc la mise en orbite des deux modules à des altitudes légèrement différentes, l’un devant rattraper l’autre. Lorsque cela est fait et lorsque les deux modules sont pratiquement côte à côte, le module doté de propulsion va exécuter une manœuvre de rendez-vous consistant à modifier son orbite pour tangenter celle du « module fixe » avec au point d’intersection la rencontre des deux éléments.
En ce point, la vitesse relative doit être annulée, ce qui revient à confondre les deux orbites : les deux modules évoluent désormais sur des orbites sensiblement identiques, avec quelques kilomètres d’écart. Une manœuvre de correction continue ou de multiples ajustements permettront de combler la distance résiduelle, en veillant à chaque fois de ne pas regagner trop de vitesse relative qu’il faudra de toute façon à terme annuler.
La dernière étape est bien celle du docking à proprement parlé, où le module manœuvrable va tourner autour de sa cible, en s’orientant et en translatant grâce aux RCS, afin de venir présenter son port de docking face à celui de l’autre module, lentement et avec précaution, pour finalement les faire entrer en contact et voir la magie opérer.
Si ce court résumé vous intrigue, c’est parti pour (bien) plus de détail dans ce tuto dédié au docking !