Voici dès à présent le Lander unique, très simplement nommé "Unic", qui permettra de descendre sur tous les astres et d'en repartir, exception faite d'Eve :
LANDER : Unic

Lanceur somme toute très classique. 3 Réservoirs modulaires étaient envoyés à cette occasion, mais ne seront pas utilisés tels quels et seront installés via un autre envoi, merci donc de ne pas en tenir compte, j'ai eu la flemme de refaire un lancement ^^



Après avoir déposé les réservoirs en question, qui ne seront pas présent en version finale, le Lander se décroche pour aller se docker en nez du croiseur, sa place dédiée en communication directe avec le poste de pilotage pour faciliter les transferts d'équipage et accéder au bloc habitation.
Très petite fiche pour la pièce m'ayant probablement demander le plus de travail, je vais donc détailler en quelques paragraphes les quelques pistes de réflexion menant à ce résultat, pour ceux que cela intéresserait :
Sans outil de conception en matière d'information DeltaV, TWR etc, j'ai pris soin de faire mes p'tits calculs à la main pour aboutir à plusieurs architectures types. En tout premier lieu notamment, il était prévu d'embarquer 2 à 3 Landersde tailles et spécificités différentes : parachutes, propulseurs atmosphériques, TWR, carburant, chacun permettant d'accéder aux différents astre de manières optimales. Mais cela implique une perte évidente d'efficacité et d'optimisation du voyage, en charriant des éléments qui seront la plupart du temps inutile, excepté lors de leur utilisation, d'autant plus rare que le Lander n'est massif, une contradiction donc. Devenu inutile après étape, il pourrait être largué bien sur, mais quand bien même, il y a mieux à trouver. Le nombre de parts résultant était également un obstacle bien sur.
La seconde solution était une structure modulaire emboîtable pour limiter le nombre de parts en doublon : en somme, un poste de pilotage complètement autonome en RCS, pouvant venir se docker à un système d'atterrissage moyen, lequel était également dockable dans une structure encore plus grosse pour les astres les plus exigeants. De la même manière, le poste de pilotage pouvait directement se docker au plus gros Lander, offrant en tout 4 possibilités :
- Poste de pilotage seul, disposant de RCS uniquement, suffisant pour Gilly
- Poste de pilotage + Lander Moyen pour les lunes à faible gravité
- Poste de pilotage + Lander Large pour les planètes comme Duna, pas très contraignante mais au delà des capacités du précédent Lander
- Poste de pilotage + Lander moyen + Lander Large pour Tylo et Laythe, qui nécessitent à peu près le même genre de DeltaV au décollage. L'atterrissage par contre, et au net avantage de Laythe et de son atmosphère, le bilan étant catastrophique pour Tylo...
Une solution plutôt élégante en somme, faisant la part belle aux Aerospikes et petits Rockomax de sorte à ce que chacun exprime son plein potentiel en permanence. Quelques images de l'une des premières versions expérimentales :


Malheureusement, cela implique un nombre de parts assez conséquent pour faire les choses bien, avec du multidock pour la robustesse de l'ensemble, et une certaine multiplication des équipements RCS. Mais le principal défaut vient bien de quelques essais : Atterrir sur Tylo et en repartir est affreusement énergivore, pratiquement autant que d'atterrir et redécoller de tous les autres astres confondus. Un objectif qui vient littéralement déformer et moduler la recherche de solution et l'efficacité générale du futur croiseur : il faudra embarquer une certaine quantité de carburant ne servant qu'à cet atterrissage sur Tylo, un poids mort pour toutes les étapes qui précéderaient. Très honnêtement, sans cela, ça change la donne, mais peu importe, cela fait parti du cahier des charges, déjà qu'on s'arrête pas sur Eve...
En somme, adieu les solutions élégantes, il faut chercher encore plus optimal. Là ou précédemment on songeait à faire descendre 2 ou 3 kerbonautes, il ne sera plus retenu qu'un seul membre d'équipage pour un gain significatif de masse à descendre et remonter. Comme l'efficacité la plus évidente est de n'avoir qu'un seul Lander, ce la direction que nous adoptons, mais naturellement impossible de le faire correspondre à tous les astres, il faut donc définir une quantité de DeltaV précise à atteindre, et celle-ci n'est pas bien difficile à définir : le strict nécessaire pour redécoller à plein de Tylo et entamer une manoeuvre de RdV avec le vaisseau mère. Restera plus qu'à adjoindre quelques éléments que nous verrons dans la suite pour pouvoir assumer la descente sans toucher à cette quantité de carbu !
Le lander ainsi obtenu reste de taille et de masse suffisamment contenues pour ne pas représenter de pertes significatives sur les astres qui n'en demanderait pas tant. D'une manière générale, il se révélera même très adapté selon différentes utilisations. Il n'utilise que les petits rockomax au nombre de 8 avec quelques détails de "finitions" qui pèsent un peu mais le rendent assez joli je trouve, ça fait très Lander comme format, je l'aime beaucoup. Seuls deux parachutes sont présents, davantage étant superflu, mieux vaut procéder à un court burn final de quelques petites secondes.



Voilà pour le Lander
