La science de l'Atterrisage

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TyzTornalyer
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par TyzTornalyer » 28 août 2013, 21:48

Dakitess a écrit :TyzTornalyer, gg pour le topic X)
Oh,je pense qu'on peut faire encore mieux... On est qu'à huit pages, j'imagine que le topic a encore du potentiel prise de tête :mrgreen:

Je suis toujours la discussion même si vous m'entendez plus, mais pour le coup je pourrais juste répéter en moins bien donc je me tais. Les joies du niveau seconde :lol:
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oliezekat
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par oliezekat » 28 août 2013, 22:17

Sur Apollo, c'est l'ordinateur qui contrôle la puissance du moteur. Le moteur reste allumé de la désorbitation jusqu'à l'atterrissage. Mais durant toute la descente il sera le plus souvent au strict minimum...
L'exploit de cet ordinateur (très rustique pour l'époque), c'est que le profil de vol est de faire une seule grosse poussée qui inclut en même temps la désorbitation et ralentir suffisamment pour arriver 1 m/s au sol tout en anticipant que l'allumage permanent va grappiller un peu de delta-v.

Un Homme (et un joueur de KSP) est incapable d'anticiper ce calcul*, d’où la suggestion de faire le freinage progressivement à mi-parcourt en évitant de trop ralentir pour pas gaspiller ; c'est plus facile d'évaluer (grossièrement) de tête si notre vitesse actuelle n'est pas trop importante à réduire pour ce qu'il reste à descendre.
(*) même avec une réglette de calcul logarithmique, ça prend au moins une minute.

Par ailleurs, le profil le plus économique - de la forte poussée à la dernière minute - comporte un gros risque si le moteur ne s'allume pas, ou si pour une autre raison on voudrait annuler et repartir en orbite. Gloups !
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Sadgeras » 28 août 2013, 22:31

oliezekat a écrit :Sur Apollo, c'est l'ordinateur qui contrôle la puissance du moteur. Le moteur reste allumé de la désorbitation jusqu'à l'atterrissage. Mais durant toute la descente il sera le plus souvent au strict minimum...
L'exploit de cet ordinateur (très rustique pour l'époque), c'est que le profil de vol est de faire une seule grosse poussée qui inclut en même temps la désorbitation et ralentir suffisamment pour arriver 1 m/s au sol tout en anticipant que l'allumage permanent va grappiller un peu de delta-v.

Un Homme (et un joueur de KSP) est incapable d'anticiper ce calcul*, d’où la suggestion de faire le freinage progressivement à mi-parcourt en évitant de trop ralentir pour pas gaspiller ; c'est plus facile d'évaluer (grossièrement) de tête si notre vitesse actuelle n'est pas trop importante à réduire pour ce qu'il reste à descendre.
(*) même avec une réglette de calcul logarithmique, ça prend au moins une minute.

Par ailleurs, le profil le plus économique - de la forte poussée à la dernière minute - comporte un gros risque si le moteur ne s'allume pas, ou si pour une autre raison on voudrait annuler et repartir en orbite. Gloups !
Où si on a fait le radin en voyant trop juste le propulseur et que ben le machin a pas assez de chiasse pour annuler la vitesse et Gloups comme tu dis, bonjour le sol. Et j'ai de l'expérience dans le sujet croyez moi ! :D
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yexank
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par yexank » 28 août 2013, 22:55

Il faut quand même savoir que l'ordinateur de Apollo était moins puissant qu'une calculatrice Casio 2D
museeinformatique.fr a écrit :"Comparer sa puissance de calcul à ce que nous connaissons aujourd’hui est instructif. La fréquence d’horloge est de 2 Mhz quand nos ordinateurs personnels dépassent parfois aujourd’hui les 3 Ghz. Sa mémoire vive était de 4 Ko, soit 4096 caractères quand aujourd’hui le standard est plutôt de 4 Go. L’ensemble des programmes devait tenir sur une mémoire morte (la ROM) de 32 Ko, alors que nos disques durs dépassent aujourd’hui fréquemment les 500 Go. Pour la programmer, pas de langage évolué, juste un assembleur très proche de la machine. Imaginez donc que sur votre bureau ou même dans votre poche, vous avez une puisssance bien supérieure à ce dont les héros de Apollo 11 disposaient pour aller sur la lune !

Heureusement les calculateurs dont la Nasa disposait au sol étaient un peu plus puissants. Un peu seulement car là encore leur puissance vous ferait sourire. Tout comme leurs capacités de communication d’ailleurs. Dans un communiqué de presse envoyé à l’époque aux journalistes, la Nasa vante en effet la ligne à « haute vitesse » de transmission de données mise en place entre le centre spatial de Houston et le centre de la Nasa dans le Maryland. Une haute vitesse qui signifie 2400 bauds, soit 3333 fois moins qu’une ligne ADSL citadine aujourd’hui.
Quant à la communication entre Apollo 11 et Houston, elle s’effectuait par ondes UHF, qui transmettaient des données à la vitesse de 1200 bauds, soit 150 caractères par seconde. Cela n’empêchait pas les deux systèmes de s’échanger des informations plusieurs fois par seconde."
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Platinium773 » 29 août 2013, 12:20

Si par exemple pour la Mun on descend son périgé a 1000m du sol, et que l'on désorbite à cette hauteur, on prends moins de vitesse de déscente =D mais faut pas se louper nan ? Ou c'est équivalent en consommation de la descente verticale ?
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par TyzTornalyer » 29 août 2013, 19:14

Platinium773 a écrit :Si par exemple pour la Mun on descend son périgé a 1000m du sol, et que l'on désorbite à cette hauteur, on prends moins de vitesse de déscente =D mais faut pas se louper nan ? Ou c'est équivalent en consommation de la descente verticale ?
Niveau consommation je sais pas, mais si t'es chanceux ( pas de montagne sur le coin de la tronche ) ça permet de faire une descente rapide à mettre en oeuvre et assez sécurisée. Mais quand même, avec un périgée à 1 km tu risques d'avoir des surprises :lol:
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Sadgeras » 29 août 2013, 19:38

amuse toi à 1000 m et on va rigoler :D . C'est clair tu prendras pas un poil de vitesse vu que tu te seras méchamment répandu sur un sommet de la Mun.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Dakitess » 29 août 2013, 20:22

Mais non mais... De toute façon, l'énergie a dissiper reste la même ! Le module prend de la vitesse pendant plus longtemps avec une trajectoire comme tu l'as décris, moins rapidement mais plus longtemps... Y'a pas de magie de toute façon, depuis un état donné depuis un endroit donné avec une énergie initiale donnée, y'a une quantité précise d'énergie à dissiper ! Simplement comme nous le disions, cette quantité peut encore être accrue par une descente modérée en activant les propulseurs.

Mais un périgée à 1000m donnera pour moi le même résultat qu'une chute parabolique. Simplement parce qu'une chute parabolique signifie que le vecteur tangentiel a déjà commencé à être réduit. Donc quelque part, au contraire, à 1000m périgée pour l'un et parabolique pour l'autre, j'imagine l'énergie inférieure pour ce dernier.

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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Spacex » 29 août 2013, 20:38

Au contraire c'est plus économique de désorbiter le plus bas possible il me semble. On passe moins de temps à "chuter" verticalement comme ça.

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Re: La science de l'Atterrisage

Message par TyzTornalyer » 29 août 2013, 22:02

Spacex a écrit :Au contraire c'est plus économique de désorbiter le plus bas possible il me semble. On passe moins de temps à "chuter" verticalement comme ça.
Oui mais tu utilises plus de carburant pour annuler ta vitesse horizontale du coup. Niveau carburant ça se vaut, c'est juste que je trouve cette méthode plus précise pour atterrir en un endroit particulier.
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