Nous tournons au ralentit, c'est indéniable... Mais en attendant une mise en situation propre des modules précédent, voici notre prototype entièrement fonctionnel de planeur, le
No-Flaps Glider :
Dans un premier temps, l'avion tracteur vient se docker au planeur en bout de piste, grâce à ses propulseurs RCS.
En mettant pleine puissance et en tirant sur le manche dès le départ, le décollage est garanti souple et fluide dans 100% des cas. L'avion tracteur emmène alors son planeur dans les airs, et la maniabilité générale est satisfaisante. Aucune manœuvre ou presque n'est interdite, malgré la souplesse de la liaison dock. Vous observerez simplement un retard d'axe sur le planeur, dépourvu de surface de contrôle, et à l'inertie non négligeable.
De retour sur un cap plus stable, nous pouvons entamer la manœuvre de décrochage. Au choix, la puissance du tracteur peut être coupée pour voler quelques minutes en compagnie du planeur à une vitesse similaire, ou garder ses réacteurs allumés pour rapidement s'échapper et revenir à la base.
Le planeur rejoint alors la base insulaire pour le test désormais classique d'atterrissage. Rarement cette opération n'aura été aussi douce, en dehors de nos VTOL... L'appareil atterrit à environ 30 m/s, sur un empattement très mince de roues, mais manifestement tout à fait satisfaisant. L'équilibre tient probablement beaucoup aux plusieurs roues à réactions de l'engin. En effet, ce planeur est entièrement dépourvu de surface de contrôle ! Pour enfin disposer d'un réel planeur, n'utilisant pas de Flap-engine volontaire ou involontaire. La haut, après décrochage, aucune énergie n'est apportée d'une manière ou d'une autre au planeur. Malgré cela, il vole très bien, avec des virages amples mais réactifs, grâce aux Roues à Réactions. Le léger dièdre positif en bout d'aile vient renforcer la stabilité de l'appareil, qui retrouve toujours naturellement son assiette lorsque le SAS est désactivé. Le profil de descente est très correct, probablement similaire à nos planeurs IRL. Je mènerai un test de distance parcourue depuis 2000m et à une vitesse au largage précise.
Le tracteur quant à lui revient se poser au KSC. Très classique, il dispose du port de docking éclairé, d'un système complet de RCS pour les manoeuvres au sol, et ses réacteurs déportés permettent de ne pas endommager le fuselage ni les ailes du planeur derrière. Sa maniabilité est très bonne, et l'appareil est en soi plutôt intéressant pour du survol de moyenne altitude, à grande vitesse. Sa voilure lui garantir d'ailleurs un niveau de portance suffisant pour atterrir tout moteur éteint depuis plusieurs minutes.
Voilà voilà