Suite au concept du Rhyno Terrestre, la Dakitess Corporation s'est décidée à modulariser l'ensemble afin de procéder aux envois orbitaux et à l'assemblage.
Nous sommes donc fier de vous présenter la mission Rhyno Duna ! Il s'agit d'une version "light" du Rhyno complet, Nos simulateurs n'étant pas capable de tenir la charge en nombre de parties. Du coup, révision des équipements, optimisation de la charpente du chassis, suppression de docks et du Suricate, le Rover Drone embarqué. L'essentiel subsiste toutefois, et vous ne devriez pas être déçu par la suite.
La première étape consiste en l'envoi du châssis. Cette pièce principale s'est hissée en orbite à 120km circulaire. Il accueille en périphérie un système de propulsion amovible, prévu pour la désorbitation, la correction en cours de vol et les injections clés pour casser la vitesse à l'atterrissage. La puissance du dispositif et le fuel embarqué permet également de poser le rover sur le sol de n'importe quel satellite de la taille de Mun ou moins.
Le second envoi correspond aux deux cellules d'habitations. Ces dernières disposent de deux larges batteries alimentées par 2 large panneaux solaires. Un antenne assure la transmission des communications. D'une capacité de 4 places chacune, nous préconisons de ne pas dépasser 2 kerbonautes par cellules, par mesure de confort.
Le docking s'effectue les deux à la fois, pour un alignement parfait et pour économiser de nombreuses parts : les réservoirs RCS et les propulseurs associés se situent sur la partie centrale, qui se découple et s'éloigne à l'aide de sépratrons. De la sorte, ce sont au bas mot 10 parts d'économisés pour ce couple d'habitation, ainsi que de la masse, naturellement. Et puis ça fait un peu de challenge, le docking double large ^^
Même principe pour les nacelles d'évacuation ! Amenées et dockées par paire, leur alignement est impeccable et les parts associés aux RCS sont économisés. Pouvant contenir un Kerbonaute chacune, il s'agit d'un moyen simple et fiable de rejoindre l'orbite depuis toutes les lunes et une partie des planètes, dont Duna sans aucun souci. Pour un départ depuis la Mun essentiellement, la capsule prévoit une alimentation suffisante et un parachute au sommet du pod détachable, pour un retour entièrement autonome. Pour les autres missions, il s'agit d'avantage d'une échappatoire permettant de s'orbiter et d'y attendre les secours via EVA impérativement.
Voici le Rhyno après assemblage orbital.
Une dernière partie vient naturellement s'ajouter au système : la propulsion. Cette dernière est permise par la révision fonctionnelle de notre ravitailleur le plus performant, envoyé d'un seul tenant. 2 propulseurs nucléaires ont été ajoutés en périphérie, le réacteur central à été remplacé par un dock large pour un éventuel ajout. La communication du fuel se fait vers l'intérieur, afin de larguer les deux réservoirs périphériques lorsqu'ils sont vide, et gagner un net avantage en terme d'efficacité.
Départ pour Duna. Ce ne fut pas simple... 4 passes de 6 minutes d'injection chacune ont été nécessaires pour mener à bien la sortie de la SOI de Kerbin. En effet la masse très importante face à la faible puissance d'une paire de nucléaires, nécessitent 21 minutes de burn, soit plus de la moitié d'une révolution Kerbienne à 150km... La perte d'énergie "mal dirigée" est colossale et les Poodle des réservoirs latéraux sont trop gourmands. C'est pour cela que l'injection s'est faite lors de 4 révolutions complètes.
Quelques images de l'arrivée à Duna. Stabilisation de l'orbite à 100km circulaire, et séparation du Rover de la partie interplanétaire. Dans cette dernière, à ce sujet, environ 1/4 de carburant dans les réservoirs périphériques... Et celui du centre parfaitement plein, naturellement. Il y aura donc de quoi atteindre Laythe sans souci

! Ou prévoir un retour.
Après mise à feu des 4 propulseurs latéraux du Rover pour le désorbiter, ce dernier s'incline sous la gravité. Nous avons privilégié l'exploration d'une dépression dans le sol Dunien, apparaissant comme un canyon ou plutôt une vallée. Ouverture des 4 parachutes et injections pour réduire la vitesse aux bons moments ainsi qu'au touché final, tout en douceur sur les 4 roues. Les suspensions sont remarquables et absorbent aisément 80 centimètres de différentiel.
Le rover atterrit sur l'une des pentes de la vallée, relativement prononcée, mais les freins serrés et les dimensions très généreuses font fi de cette difficulté. Au sol, le commandant de bord vérifie l'état général du rover.
A gauche, séparation des propulseurs latéraux. A droite, une vue d''ensemble de la plateforme.
Le Rover en mode station. Les pieds sont déployés, les panneaux sont ouvert, ainsi que les antennes de communication. Sans alimentation PV, le rover est de toute façon auto-suffisant avec les piles radio-isotopiques, même en mouvement à pleine puissance.
Test de la capsule de sauvetage.
Parfaitement concluant, la nacelle circularise à 50km en gardant plus d'un tiers de fuel en réserve. Largement de quoi faire un retour au sol en douceur, même sans parachute. Les images pour une prochaine fois, je les ai oubliés
