
La sonde est intacte et attend le signal du KSC pour séparer les restes de sa coque de protection.
Nous devons ce succès à 3 ingénieurs ;
- John Koubolt qui a eu l'idée du concept de l'impacteur cinétique pour réduire le poids qu'il fallait envoyer vers la Mun.
- Tom Kerly qui malgré les conseils de John a insisté pour conserver les lourdes plaques latérales de protection d'autant qu'une erreur de trajectoire a fait tomber la sonde dans un immense cratère où elle a renversé et roulé sur plusieurs centaines de mètres.
- Et enfin Guenter Kwendt du projet Kapollo qui, voyant l'équipe du MunImpact chercher désespérément pourquoi les 2 simulations avaient échouées alors que 10 tests réels sur Kerbin avaient réussis, leur avait demandé avec ironie ; "Vousse z'avez queu même poas z'oublier queu la grâvité deu la Mune est 8 vois plousse vaible ? ".
En effet, j'avais pas pensé que sur la Mun la chute libre accélérait moins l'impacteur et qu'on pouvait se permettre un largage de beaucoup plus haut. C'est à dire à 2000m. Du coup, l'étage de descente a le temps de s'éloigner tranquillement après son éjection, et on a même plus vraiment besoin du skycrane sauf pour que son RCS rétablisse la verticalité si jamais l'étage de descente touche la sonde et la dévie quand on le sépare.
En conséquence, non seulement le concept de l'impacteur est possible, mais de surcroit un mini skycrane avec uniquement du RCS est suffisant.