Kerbalaventure 9 ; à la recherche de nouvelles aventures

[Nevjoia]

D'accord, j'ai fini par comprendre le principe. Hé bien, en voilà un défi que j'aime ; très proche de Kerbin, mais suffisamment intéressant et complexe pour mériter un essai.

Je l'ajoute à ma liste de missions

[Bucheron]

sympa les sondes! je pensais pas que ça pouvait supporter un tel impact.

[oliezekat]

Cet été la mode sera selon Jeb de "friser les moustaches de la Mun" avec un passage bas d'un astéroid

En fait, j'ai exploité la Mun pour me mettre sur une orbite de 12.000 sur 60 km autour de Kerbin, puis j'ai attentivement observé les variations d'altitude de l'apogée...

Premier point, je confirmes l'existence d'un phénomène de rebond atmosphérique comme celui constaté sur Eve. Dans le cas de Kerbin, j'observe que l'apogée gagne de l'altitude quand on est entre 150 et 67km en entrant ou sortant de l'atmosphère.

Deuxième point, je découvre un autre phénomène dont je n'ai pas le souvenir (n'ayant pas joué depuis décembre, et la version 0.22). Au delà de 150km l'apogée reperd de l'altitude (quelques mètres par seconde), la perte s'accentue jusqu'au demi-axe puis s'atténue jusqu'à atteindre l'apogée. Après le passage à l'apogée, son altitude reprend progressivement une tendance à la baisse jusqu'à ce que l'on arrive aux 150km d'altitude où le phénomène de rebond atmosphérique la fait monter fortement (de centaines de mètres).

J'émets l'hypothèse que la modélisation de l'atmosphère a changée, et que le jeu simulerait une atmosphère résiduelle sur une longue distance (au moins jusque 8000 km) en y associant un phénomène de freinage résiduel.

Troisième point, ça bouge aussi du coté de la périgée !

Le plus étonnant, c'est de constater que sur la portion d'orbite au dessus de 150km, la périgée monte de quelques mètres (une centaine par révolution). Le phénomène est le plus flagrant sur la portion entre l'apogée et le demi-axe.
Je penses que ce phénomène est lié au freinage résiduel du fait que le jeu modélise la direction du vecteur de freinage avec une méthode irréaliste (car le jeu calcule pas les écoulements aérodynamiques d'un objet) et que d'autres phénomènes laissent penser que la force de freinage n'est pas co-axiale au mouvement.
Si le vecteur de freinage était tangentiel à la planète, ça pourrait expliquer les phénomènes, mais dans ce cas l'orbite devrait aussi subir une rotation (ou plutôt une oscillation) de son grand axe.
Il faudrait voir ce qu'il se passe dans le cas d'une orbite circulaire à 70, 150, et 5000km...

A noter que comme pour le rebond atmosphérique, le freinage résiduel cesse d'exister quand on utilise le Warp ou que l'engin n'est plus piloté par le joueur.

Nb: je précise que mon SAS était éteint, donc pas de mouvement susceptible de perturber l'orbite.

[Dakitess]

Ha te revoilà ? :p

On en avait parlé, je comprends pas dans quelle mesure un "rebond" atmo pourrait rehausser l'apogée. Cela induit un apport d'énergie qui m'apparaît tout sauf réaliste ^^ Mais c'est effectivement visible, tout particulièrement autour de Jool ou l'on peut carrément screener la trajectoire de ce rebond : le jeu la modélise !

[Nemecle]

Le rebond c'est pas impossible, mais l'atmosphère résiduelle impossible : ça impliquerait une 'orbital decay' et donc des vaisseaux en permanence sous calcul physique : ça fait partie de la mécanique de KSP de modéliser des atmosphères s’arrêtant net

[oliezekat]

On pourrait avoir un screenshot de ce que tu signales sur Jool ?

Bien que j'ai choisis de nommer les phénomènes par "rebond atmosphériques" ou "freinage résiduel" ni les trajectoires ni les effets observés sont similaires à ces phénomènes dans la réalité.
Dans le cas du "rebond", la trajectoire obtenu ne fait pas des sauts, elle reste continu et elliptique et ressemble à une coquille d'escargot.

Je penses quelque chose a changé depuis la 0.23 ou 0.23.5 sinon j'aurais dû voir ce phénomène de freinage résiduel quand je faisais mes expériences pour trouver un moyen de détecter la présence d'une atmosphères par moi-même. Faut que je ré-installe MechJeb pour les reproduire...

[Dakitess]

Mmh je dois pouvoir retrouver ça ouais, je sais plus de quand ça date, je vais fouiner. On voyait bien la trajectoire elliptique d'approche se déformer au niveau de l'entrée atmosphérique et former un courbe ouverte sur l'extérieur, à l'opposé d'une ellipse conventionnelles quoi, avant de repartir sur une forme plus classique.

[oliezekat]

Le mode Docking, une aberration inutile et stupide ?

J'avais arrété de jouer depuis 4 mois, et pour le premier rendez-vous j'ai été totalement perturbé par la reconfiguration des touches des modes ROT ou LIN du mode Docking. Impossible d'assimiler quelle touche appuyer pour obtenir la translation dans la direction souhaitée.
Pour un débutant, ça doit paraitre encore plus perturbant...

Et, je trouve dommage que en mode ROT les touches pour le RCS (H et N, J et L, K et I) soient désactivée. De surcroit, on ne peut pas contrôler l'allumage et puissance du moteur principal.
La perte de temps quand on bascule entre ROT et LIN n'est pas négligeable du fait du moment d'hésitation provoqué alors que la procédure de rendez-vous implique de faire en permanence des cycles ; rotation pour aligner la NavBall sur le prograde, suivi d'une translation pour rapprocher le prograde de la cible.

Pertinence du mode Staging pour les rendez-vous

Depuis je n'utilise plus le mode Docking, et quand on a bien mémorisé les touches du RCS j'y vois une plus grande simplicité pour le pilotage, et moins de stress au point que je me permet de faire des pirouettes pour que le moteur principal s'occupe des grosses translations. Le fait de moins utiliser le RCS permet d'économiser du poids car le monoprop a un rendement plus faible que le fuel/oxydizer.

De plus, comme les touches classiques de rotation utilisent les "Reaction Wheel", on peut opter pour une disposition des RCS uniquement dédié aux translations et on peut s'en contenter d'en avoir seulement 4 même pour de gros vaisseaux (si on utilise le moteur principal pour les grosses translations).


Exemple d'assemblage pour se contenter de 2 moteurs omnidirectionnels avec 2 autres unidirectionnel.

Notez que je désactive le RCS lors des grosses corrections de la direction (ou lors des pirouettes), ce qui contribue à descendre ma consommation de monoprop à 50 ou 100 litres par rendez-vous.

Dernier argument ; pour faire des atterrissages de précision il faudra apprendre à utiliser les RCS en restant en mode Staging (pour pouvoir moduler la puissance du moteur et vitesse de descente), autant commencer à s'y entrainer en profitant des occasions de rendez-vous en orbite.

[Dakitess]

Tu crois que y'a encore des gens qui utilisent le mode Docking ? J'avoue que je l'avais carrément oublié tellement il est contraignant pour rien...

Je fais comme toi, j'agis à la fois sur la rotation et la translation, en toute liberté, une main pour chaque action, et ça va teeeeellement vite !

Pour ton montage, intéressant, tu l'utilises dans quel cadre ? Perso je me contente d'un quadruplets aligné sur le centre de masse pour les petits modules, l'orientation étant assurée par Reaction Wheel.

[Nemecle]

Si ! pour les rovers, qu'ils ne basculent pas à cause des reaction wheels qui s'enclenchent