Pour me changer de mon Grand Tour (pratiquement terminé), j'ai eu envie de me repencher sur un objectif de longue date : la création d'un gros-porteur atmosphérique disposant d'une enceinte creuse pour le transport d'individus et de matériel. Rien de fondamentalement complexe, cependant aucune de mes créations ne m'a jamais totalement convaincu en la matière, et ne méritait pas d'être postée.
Je reviens à la charge avec l'Atmos Carrier !
Sa construction à immédiatement débuté par la réalisation de l'enceinte creuse, qui n'est pas forcément aisée à bâtir de manière à peu près harmonieuse, du fait qu'il faille également disposer de réservoir à carburant, rendant le tout assez rapidement difforme. A partir de plaque en métal, j'ai pu obtenir quelque chose que je trouve pas dégueulasse, et qui permet de placer les réservoirs plats en dessous, pour obtenir un corps principal assez sympa et propre, je trouve, tout en disposant d'un relatif vaste espace intérieur que vous découvrirez par la suite. Ce corps creux se termine par une large baie vitrée, et un poste de pilotage à proprement parlé se trouve au pont inférieur, dans l'alignement des réservoirs. C'est une configuration qui pourra ne pas plaire que je trouve originale, et rentre dans la logique de ma réalisation, en permettant de faire entrer (en théorie du moins), de la lumière naturelle au sein de l'habitacle.
Concernant la voilure, Hé bien elle est positionnée en partie haute pour la stabilité générale de l'engin et ainsi lui conférer un effet "quille", et le manque à gagner en matière de maniabilité est compensé via un semblant de dièdre négatif, résultant en tout cas en un appareil très très maniable et stable à la fois. Je suis plutôt surpris... Il est en outre exactement équilibré pendant une longue partie du vol, et se passera tout à fait de SAS. De même, les différentes parts de la voilure ont été positionnée pour lui conférer une certaine allure, qui me plait personnellement pour ce genre de gros appareil.
De toute évidence, vous verrez mieux le détail de tout cela via les images à suivre
![Clin d’œil ;)](./images/smilies/icon_e_wink.gif)
Elles sont suffisamment nombreuse pour que je n'en mette qu'une ici :s
Il dispose d'une propulsion mixte, l'objectif étant de pouvoir voler aussi bien en basse atmosphère dans un objectif de largage de matériel, qu'en haute altitude pour mener des vols paraboliques très peu consommateur et boucler le tour de Kerbin. Les propulseurs sont ainsi placés sur les ailes, à deux niveaux différents pour disposer d'une balance haut/bas sur la puissance permettant d'ajuster l'équilibre de l'appareil au fur et à mesure de la consommation du carburant embarqué. Inutile de s'alarmer, cela n'est pas utile en pratique, l'avion restant tout à fait contrôlable et confortable à toute étape du vol. Au décollage, pour arracher cette masse, tous les propulseurs sont requis, mais soyez assurés qu'il peut parfaitement fonctionner à l'aide de seulement 4 des propulseurs les plus adaptés, selon l'altitude. En somme, parvenu aux abords des 15000m, le pilote peut switcher, privilégiant l'oxygénation des propulseurs dédiés aux hautes vitesses.
En pratique (à vide pour ce test), cela permet d'aller chatouiller les 28000m et un peu davantage, à 1/3 de puissance soit 0.32 unités de fuel par seconde, conférant une autonomie très intéressante à ce long porteur, à une vitesse presque 1400 m/s. Sachant que sa conception n'est pas dédiée à ce genre de caractéristique, ces valeurs sont appréciables.
De retour au sol sur la base insulaire, l'Atmos Carrier démontre sa franche robustesse à l'atterrissage ! Quelque chose d'essentiel lorsqu'il s'agit de transporter du matériel sensible ou quelques âmes stressées. Très sérieusement, il est vraiment fiable et solide, c'en est un plaisir de le faire atterrir en douceur. L'approche se négocie aisément à 1/3 de puissance des 4 propulseurs basse atmos, soit une vitesse au touchdown, bien inférieure à 100m/s pour une longueur de freinage réduite. Il est à noter qu'une nouvelle version valide vient de voir le jour, embarquant deux propulseurs à poudre et garantissant un atterrissage sur des pistes extrêmement courte !
Profitons en pour une visite plus approfondie de ce gros oiseau ! Comme j'en parlais tout à l'heure, le poste de pilotage est en partie inférieure, mais une large baie vitrée vient terminer le fuselage de l'appareil, histoire d'inonder de rayon du soleil les parois austères de métal. Deux paires d'échelles permettent de grimer au cockpit ou sur les ailes afin d'accéder par le haut au sas d'entrée du fuselage.
Mais bien entendu, le plus simple pour ce dernier, c'est encore d'utiliser la rampe d'accès à l'arrière
![Souriant :)](./images/smilies/icon_e_smile.gif)
Elle reste ouverte en permanence, et deux bras en permettent la fermeture en mécanique au niveau du palier, afin de retenir d'éventuel objet non arrimés.
Sur la pente d'accès et au sein du corps creux, des ports de docking dont vous verrez bientôt l'utilité, ainsi qu'une rangée de 3 sièges au bout, au nombre tout à fait ajustable et extensible étant donné la place disponible, aisément de quoi transporter si nécessaire une vingtaine de Kerbonautes ayant tout leurs aises ! Au fond donc, les sièges par défaut font face à la baie vitrée (si si, imaginez la, ça rendrait trop bien !
![Heureux :D](./images/smilies/icon_e_biggrin.gif)
) pour un luxe visuel sans pareil ^^
De retour au KSC, présentons la modularité et la souplesse d'utilisation du système de docking : il est dédié à l'arrimage de petits rovers, automatisé ou non, pour un déploiement au sol de tous les continent sans la moindre difficulté. Deux emplacement sont actuellement disponible, mais bien entendu on pourra en placer jusqu'à 5 en ajustant l'espacement, et en supprimant les sièges en place. Pour les acheminer là haut, l'appareil rétracte ses roues et vient se caler sur des pilonnes cubiques qui l'amène exactement à la bonne hauteur pour épouser le sol. Vous noterez que sur cette rampe d'embarquement un dock (sauvage) apparaît : il va permettre le largage par parachute de n'importe quelle unité placée à cet endroit ! Un détail non des moindre, car très pratique en survol de territoire non accessible via un atterrissage conventionnel, ou pour le balisage d'une zone.
De la sorte, le rover précédent peut par exemple redescendre et s'y docker, avant de prendre les airs !
Aucun bug de collision même en manœuvre serrée, c'est assez rare pour être mentionné X) Qu'il s'agisse de la rampe de largage ou des docks internes aucun problème à déplorer en plusieurs vols et atterrissage. Un bonheur, j'vous dis
![Heureux :D](./images/smilies/icon_e_biggrin.gif)
Comment ça vous voulez pas l'acheter ?
Parachutage de précision du rover sur sa rampe, réussite systématique et sans encombre
Et parce qu'on à de la place, 2 petits rovers très simples sous les ailes, également parachutables... y'a de quoi faire ! D'ailleurs, masses et nombre de parts indiqués au début, correspondent à la dernière version toute équipée avec 2 rovers d'ailes et 1 interne.
Voilà pour cet avions. J'ai perdu les images du pole nord, c'est dommage c'est joli et ça changeait, j'essaierai d'en refaire.
J'espère qu'il vous plaira ^^
EDIT : Les liens correspondant, en commençant par le neutre sans Rover pour plus de fluidité, mais avec les deux booster de rétrofreinage pour atterrissage court (touche 5) :
https://mega.co.nz/#!2d4BVDSC!gkRO8SJ1G ... L4hITVngP8.
Le second, équipé de ses 3 Rovers :
https://mega.co.nz/#!CFBDhKhQ!FYj4RUo6m ... YoAit3imx4