La surveillance du ciel a permis d’identifier une singularité colorimétrique à la surface de Duna. Les outils sont formels, il ne peut s’agit d’un élément naturel. Il convient d’y effectuer un déplacement afin de constater de quoi il retourne, et d’envisager la suite des évènements selon la découverte.
Par nécessité et malgré les risques que cela implique, la mission sera habitée, l’expertise du Kerbonaute prévalant de loin sur la précision des appareils. Il est nécessaire d’acheminer un Rover afin de parcourir les quelques kilomètres qui sépareront le lieu d’atterrissage de l’objectif.
C’est dans ce cadre que le KSC fait appel aux sociétés d’astronautiques qui font honneur à notre planète Kerbin. Nous avons besoin de votre savoir-faire, de vos équipements, et de vos idées. Compte tenu des prérequis de la mission, un cahier des charge a été rédigé, limitant certains aspect pour des raisons écologiques, sécuritaires ou plus simplement économique.
Vous aurez donc à charge de développer un lanceur unique, disposant d’un étage interplanétaire et permettant d’acheminer un Rover habité au sol de Duna. Sur place, votre mission est de rejoindre la cible au plus vite en d’en rendre compte auprès de nos agences. Il sera nécessaire de prendre plusieurs clichés qui seront listés par la suite, afin de certifier du bon déroulement des étapes et du respect des critères. La suite vous sera communiquée sur place en temps voulu.
Ci-dessous, le site concerné. La région est très vallonnée, l'anomalie a été repérée au bord d'un Canyon. Nous vous recommandons la plus grande vigilance, et l'exploitation du site d'atterrissage repéré par la sonde, en arrière de la cible.
En vous remerciant par avance et en vous souhaitant à tous bonne chance,
Kerbal Space Center.
Illustration par Nemecle
Voici le cahier des charges retenu pour cette mission, découpé selon les 3 phases :
- La fusée sera au format « mono-colonne ». En effet, les récents accidents sur les fusées équipées de propulsion latérale nous amènent à privilégier la prudence à l’efficacité. Vous devrez donc axer vos recherches sur une solution compacte, en engageant probablement la créativité de vos ingénieurs vers une propulsion mixte, composée de plusieurs technologies, afin d’atteindre une puissance satisfaisante. Cela devrait permettre de palier l’interdiction des configurations asperges et de ses dérivées, et de pleinement tirer parti des nouvelles possibilités offertes par le diamètre large récemment mis au point.
- Nos restrictions en matière de sécurité tendent à promouvoir une orbite intermédiaire de 200km. Cela permet d’éviter les risques de frottement atmosphérique, tout en demeurant dans la couverture satellitaire de communication.
- En vue de limiter l’impact écologique d’un tel programme et des suivants, il conviendra d’interdire tout dépôt de débris en orbite stable. Dans la mesure du possible, merci donc de prévoir des trajectoires de collisions et / ou de retour atmosphérique de vos éléments découplés.
- Malgré les propriétés étonnamment favorables de notre atmosphère à laisser intacte les équipements qui la traverse à grande vitesse, il sera de mise pour cette mission de travailler sur la mise au point d’une coiffe aérodynamique. Nous n’aimerions pas apprendre qu’une mouette est venue endommager le rover.
• Injection interplanétaire et circularisation autour de Duna
- De la même manière que pour la phase de décollage et de mise en orbite, les débris sont proscrits. Il conviendra de prévoir des trajectoires de collisions pour ne pas encombrer l’espace, propriété de tous.
- Un aerobraking dans l’atmosphère basse de Duna vous permettra d’économiser du carburant, nous ne tenons pas à gaspiller.
- Par mesure de reproductibilité de l’approche, il est demandé de circulariser le module à 100km de la surface Duna, quelle que soit l’inclinaison de l’orbite.
- L’une de nos sondes est actuellement sur place, et a permis d’identifier avec succès un site d’atterrissage intéressant. Le marqueur est à votre disposition pour l’acheminement au sol du Rover, dans les meilleures conditions.
• Atterrissage et circulation au sol de Duna pour rejoindre l’objectif
- Les normes actuelles permettent d’établir la séquence idéale d’un atterrissage sur planète atmosphérique. Cela consiste en la réentrée du module équipé d’un bouclier thermique découplable, du déclenchement de parachutes, de la séparation du Rover et de son Skycrane, et de l’atterrissage de ces derniers. Le Skycrane, par une dernière impulsion, est détaché pour s’écraser à l’écart.
- Une sonde a permis de déterminer un endroit favorable à l’atterrissage. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous servir du marqueur pour vous y diriger.
- L’acheminement du pilote à son Rover est libre.
- Le rover et son pilote se dirigeront vers la cible, afin d’aboutir à moins de 50m.
- Cliché dans le VAB du système de propulsion du premier étage
- Fusée sur le pas de tir, avec ajout des caractéristiques*
- Module en orbite avec ajout des caractéristiques*
• Injection interplanétaire et circularisation autour de Duna
- Injection du module interplanétaire au départ de Kerbin
- Module en orbite avec ajout des caractéristiques*
• Atterrissage et circulation au sol de Duna pour rejoindre l’objectif
- Séquence d’atterrissage (ne pas hésiter à multiplier les images. Ne pas oublier l’atterrissage du pilote, s’il s’agit d’une étape séparée du rover)
- Suite à l’atterrissage, rover au sol avec distance à la cible et ajout des caractéristiques*
- Rover arrivé à destination avec distance à la cible
*Les « caractéristiques » correspondent à l’encadré noir d’informations, en vue Mappemonde (M). Il renseignera sur la masse mais également l’altitude ! Paint vous permettra très simplement de l’ajouter aux screens
Note : Pour la publication des images, utilisez un hébergeur et affichez-les directement en « grand » comme c’est le cas du visuel qui précède. Une trame est disponible dans la suite, utilisant des Spoilers pour la lisibilité.