Le lanceur a été grandement modifié tout en gardant le même esprit et les mêmes contraintes qui n'ont pas changées.
Il est un peu plus massif mais quoi de plus normal pour des fleurs ?
Le nombre d'étages a diminué pour simplifier la gestion des "débris" et le vaisseau comprends donc maintenant 3 parties :
- Le premier étage qui fait office de lanceur ;
- le second étage qui est le vaisseau interplanétaire, le livreur ;
- et enfin le troisième étage qui est le module atterrisseur, le rover avec sa coiffe de protection.
Passons une dernière fois en revue le vaisseau.
Premier étage :
Il s'agit d'un lanceur somme toute assez basique : un propulseur central aidé par 4 boosters latéraux.
Suite à une plainte de
Dr Dam à propos des nuisances sonores des boosters, on a opté pour des propulseurs à carburant liquide plus "silencieux".
On a du travailler sur le flux de carburant et mettre au point un système phoniquement acceptable mais délivrant assez de puissance : la puissance silencieuse de flux, le flow quieter powerful, baptisé le FLOWER POWER.
Ce lanceur amène sa cargaison en orbite basse et laisse le soin de circula1riser au second étage.
Sa trajectoire après séparation le ramène à la surface de Kerbin par simple effet gravitationnel.
De fait, on a donc retiré les éléments "actifs" de redirection : les mini propulseurs de la version précédente.
Bien entendu, un système de parachutes permet un atterrissage en douceur pour faciliter la récupération et éviter les accidents.
Deuxième étage :
Le deuxième étage aura la lourde tâche d'acheminer tout le matériel à bon port.
Une fois de plus, rien d'original, il est composé de 4 réacteurs nucléaires et d'une large réserve de carburant.
Il devra en outre :
- finir la circularisation orbital autour de Kerbin à 200km pour le dernier check control avant le départ ;
- s'éjecter du système Kerbinien si possible via une assistance gravitationnelle de la Mün ;
- pratique l'injection vers Duna et faire un freinage atmosphérique ;
- et enfin se mettre en orbite au tour de Duna et se positionner idéalement pour effectuer le largage de sa cargaison.
Quand on y réfléchit, ce petit module effectue un travail monstrueux !
Troisième étage :
Il y a eu un gros travail d'ingénierie sur cette partie pour deux raisons : la taille du rover et le retex du vol d'essai.
On est passé d'une classe de rover autonome et petit a un rover moyen habité. Il a fallu retravailler assemblage général.
Le rover employé est un nouveau modèle de notre gamme et sera donc dévoilé qu'au moment du largage comme cadeau final de la fête des mères.
(mais rien d'exceptionnel, n'aillez pas trop d'attentes au risque d'être déçu)
La coiffe a été entièrement revue.
Elle est maintenant fermée, pas tant pour protéger de l'entrée atmosphérique que pour apporter une protection lors du voyage contre les micrométéorites.
Il ne faut pas oublier que la mission est maintenant habitée.
L'analyse des données a permis de voir que le stress calorifique de rentrée sur Duna n'était pas énorme, on a donc décidé de tester un nouveau système de dissipation thermique mis au point par Kyson notre ingénieur travaillant sur les flux d'air.
Le chapeau concentre la chaleur avant que les turbines forcent l'évacuation vers les côtés. Les plaques conductrices font alors circuler la chaleur vers les ailettes (les pétales) qui dispersent la chaleur grâce à leur disposition créant un vecteur de force centrifuge.
Il s'agit du système PISTIL : Protection par Induction Systémique de Transmission Latérale.
Cette étage dispose également d'une propulsion autonome pour finaliser les manœuvres de descente.
Voici un résumé technique de l'engin :
Lancement :
Le lancement est prévu au levé du jour pour laisser le temps au flower power de s'épanouir.
La fusée est en place
Le décollage se passe sans anicroche, la fusée est stable
La séparation du premier étage s'effectue sans problème (l'apogée est pour le moment autour de 150km)
Les réacteurs nucléaires prennent le relai.
Le vaisseau fini son ascension et circularise son orbite à 200km
Avant de programmer la manœuvre d'injection, on va suivre le devenir du premier étage
Le voici :
Sa trajectoire le fait chuter comme prévu à la surface de Kerbin
Ça chauffe lors de la rentrée atmosphérique
Les parachutes s'ouvrent bien et freinent la descente
Ils finissent de s'ouvrir et la descente se termine
Ouch ! j'aurais dû prévoir de quoi amortir un peu plus.
Tant pis, le cahier des charges ne stipule pas l'état dans lequel on doit récupérer les débris.
![Image](http://sav.les-sapins.net/galerie/albums/userpics/10001/2014-05-22_00025.jpg)