Elthorionne a écrit :Son effet diminue avec la distance et peut devenir négligeable mais si tu te contente de contrebalancer celle du trou noir tu finira inévitablement par te prendre une étoile dans la tronche (...)
Encore non.
Tu ne te rends pas compte que le rapport de poids entre une étoile et le trou noir est aussi gigantesque que celui entre l'objet et les 2 astres de la définition des points de Lagrange. Et que les distances dans la galaxie sont si grandes que l'influence d'une étoile est "absente" dans 99,9999999999% de la galaxie. La densité en astéroïdes du système solaire est un million de fois plus grande que la densité en étoiles de la galaxie.
Nos physiciens ont vraiment formalisé çà comme l'équivalent d'une SOI dans KSP, et même si la limite n'est pas aussi précise, il y a bien une distance au delà de laquelle les astrophysiciens ne détectent plus de particules du vent solaire ;
l'Héliopause qui se trouve à entre 90 à 150 UA* selon la direction de la trajectoire de libération (cf l’écart de sortie des sondes Voyager).
(*) distance Terre-Soleil
Par ailleurs, l'étoile la plus proche Proxima Centauri est à 4,22 années-lumière, soit 270 000 UA ! Si la rotation des étoiles était newtonnienne, elle est assez prévisible pour les rater - les yeux bandés et avec un bras dans le plâtre -, mais pour peu que un vaisseau libéré de l'influence du Soleil soit lui aussi soumit à l'
énigmatique rotation des galaxies spirales*, il y aurait aucune chance qu'une étoile (et sa SOI) le rattrape si il ne se propulse pas vers celle-ci.
(*) http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_ ... s_galaxies
A noter que si un vaisseau libéré du Soleil avait une orbite autour du trou noir avec la même énigmatique vitesse constante de rotation des étoiles, alors nous n'aurions pas une semi-orbite de points stables, mais un gigantesque -
gruyère sphérique de Lagrange - de 100000 années-lumière de diamètre parsemé de 200 à 400 milliards de petits trous d'une taille d'une centaine d'UA correspondants aux SOI des étoiles, soit un volume vertigineux de 500 milles milliards de cubes d'une année-lumière de coté (523 333 333 333 332 pour être précis).
Sur celà, j'vous laisse car... Philae s'est réveillé !