Dakitess a écrit :Mmes les gravity losses sont pourtant désigner par la perte à tout instant de la part de propulsion qui s'oppose à la gravité, et mène donc à une part de travail nul : même à 10km du sol, sur une injection tangente à la surface, me semble qu'on ne parle pas de gravity losses, c'est juste que le bidule ira s'écraser au sol ^^ L'orbite dépasse ce stade en proposant une vitesse suffisante pour ne jamais tomber et donc n'avoir à se préoccuper que de burn tangentiel, "purement effectif".
Ok. Je me suis mal exprimé. On n'est pas en phase sur les définitions de Gravity loss et gravity drag. Je fais une distinction entre ces deux notions, mais peut-être que je me trompe sur les définitions. En tout cas, le gravity loss, tel que j'en ai parlé, c'est le travail de la force gravité. Travail qui s'exerce à tout point et tout moment de la trajectoire, indépendamment de l'effet du moteur. Le gravity loss, tel que tu en parles, c'est plutôt le gravity drag (cf wikipedia). C'est-à-dire le fait que sur la durée d'un burn, une partie de le force produite par le moteur fusée est absorbée par la gravité.
Mais dans le cas du trampoline, on ne peut pas parler de gravity drag, car le changement de vitesse est impulsionnelle. Je ne suis donc pas d'accord avec toi quand tu dis que mon exemple rend compte du gravity drag plutôt que de l'effet oberth. Il n'y a pas de Gravity drag dans mon exemple.
Dakitess a écrit :Y'aurait donc aucune analogie "horizontale" ?
Bah non, parce que dans le cas d'un mouvement horizontale, la force de gravité ne travaille pas. Elle n'apporte/n'enlève rien au système. C'est une situation comparable à un mouvement en absence de gravité. Et sans gravité (ou plus généralement sans champs de force), il n'y a pas d'effet oberth. L'effet oberth, c'est le fait de plonger dans un puit de gravité et d'accélérer au fond du puit pour en ressortir plus rapidement (en durée). En sortant en moins de temps qu'on y est entrée, on perd moins de vitesse qu'on en a acquis lors de la descente.
Dakitess a écrit :Dans le cas du trampoline, la démonstration analogue serait donc de montrer qu'en ajoutant 5m/s vers le haut lorsque la vitesse s'annule, c'est à dire lorsque le gymnaste est retourné à ses 20m à 0.0 m/s, il atteindra une hauteur effective inférieure à la situation que tu décris, c'est à dire l'impulsion au moment ou la vitesse est max : j'suis sur mobile et sans papier (fin... Comprenez), quelqu'un pour faire les maths ?
En donnant l'impulsion sur le trampoline, on arrive à 20m avec une vitesse de 15m/s. En donnant l'impulsion à 20m (en imaginant que c'est faisable), on est à 5m/s. Ce qui donne une apogée à 31.25m dans le premier cas, et 21.25 m dans le second
