Arzack
Publié : 06 août 2017, 06:45
Salut à vous, Kerbanité !
Sous ce pseudo, Arzack, se cache le directeur du Programme Spatial Kariégeois, petite région reculée de la chaîne des Kyrénées. Âgé de 27 ans, il aime se tourner vers les étoiles, alors que son métier le plonge davantage dans les livres. Cependant, pour mieux appréhender sa détermination et sa passion pour l'exploration des astres célestes, il va vous exposer l'histoire de son programme spatial.
Notre programme spatial, lancé il y a huit ans par une simulation du nom d'Orbiter (ayant vu de nombreux crash de Delta-Glider), cumule désormais à peu près 150h de vol dans le système de Kerbol (bon, de retournements de fusées et de crashs encore une fois, soyons honnêtes). Malgré la mort de nombreux Kerbins, nous connûmes l'âge d'or de notre expansion début 2016, quand tous les astres du système de Kerbol furent enfin explorés par des sondes spatiales, et certains comme Mun, Minmus, Duna et Ike colonisés par la Kerbanité grâce au Planetary Base System.
Tous semblait sourire au Programme Spatial Kariégeois, quand une découverte vint ruiner tous nos espoirs : on ne sait comment, mais nos ingénieurs, un soir d'octobre, se rendirent soudain compte que nos sondes et bases spatiales n'étaient dotés que de petites antennes insuffisantes pour communiquer avec Kerbin. Personne ne sut expliquer pourquoi tout fonctionnait jusque là, mais nos ingénieurs confirmèrent nos craintes : nous venions de perdre le contact avec la majeure partie de nos sondes, ainsi que certaines bases scientifiques. Nous venions de faire un bond de deux ans en arrière.
Ce qu'il se produisit par la suite reste encore dans les mémoires des Kerbonautes du Centre Spatial Kariégeois comme la décision la plus courageuse de mémoire de Kerbin (et la plus folle, mais comme vous le savez, ces deux valeurs se confondent souvent chez les Kerbins) : Arzack, directeur incontesté, appuya sur le bouton rouge. Était-ce un geste de désespoir ? Personne ne le croit. Avait-il ce soir-là bu une bière de trop ? Sa résistance au breuvage l'empêchait de céder à des pulsions irréfléchies. Non, une raison fut conservée dans les livres d'Histoire : on oublia qu'Arzack avait la flemme de constituer un système de relais de télécommunications, et on accepta ce geste comme la manifestation sublime de son perfectionnisme. Arzack avait décidé de repartir à zéro pour se lancer de nouveau à la conquête de l'espace, de manière propre, chirurgicale et dans les règles de l'art (et du Comm Network). Il démarra donc un tout nouveau programme spatial, plaça Jebediah au sommet d'un cylindre plein de poudre, appuya sur le bouton vert, et observa le sourire béat de son Kerbonaute préféré. Le Programme Spatial Kariégeois venait de renaître de ses cendres.
Depuis, entrecoupé par d'autres affaires plus pressantes, Arzack n'eut pas le temps de revenir régulièrement à son programme spatial, jusqu'à il y a peu. Mais depuis une semaine, une nouvelle impulsion a poussé des vaisseaux habités dans tout le système de Kerbin, et on murmure dans les couloirs que des sondes équipées de belles antennes relais sont en partance pour plusieurs astres du système de Kerbol.
Arzack décida donc de franchir le pas et d'entrer en contact avec des directeurs d'autres programmes spatiaux sur cette plateforme qu'il consultait déjà régulièrement, dans l'espoir d'échanger des informations, des designs de vaisseaux, de partager sa faible expérience du vol spatial et continuer à célébrer les exploits de Jebediah. Et c'est donc plein d'espoir qu'il lance à nouveau : amis Kerbonautes, bonjour !
Sous ce pseudo, Arzack, se cache le directeur du Programme Spatial Kariégeois, petite région reculée de la chaîne des Kyrénées. Âgé de 27 ans, il aime se tourner vers les étoiles, alors que son métier le plonge davantage dans les livres. Cependant, pour mieux appréhender sa détermination et sa passion pour l'exploration des astres célestes, il va vous exposer l'histoire de son programme spatial.
Notre programme spatial, lancé il y a huit ans par une simulation du nom d'Orbiter (ayant vu de nombreux crash de Delta-Glider), cumule désormais à peu près 150h de vol dans le système de Kerbol (bon, de retournements de fusées et de crashs encore une fois, soyons honnêtes). Malgré la mort de nombreux Kerbins, nous connûmes l'âge d'or de notre expansion début 2016, quand tous les astres du système de Kerbol furent enfin explorés par des sondes spatiales, et certains comme Mun, Minmus, Duna et Ike colonisés par la Kerbanité grâce au Planetary Base System.
Tous semblait sourire au Programme Spatial Kariégeois, quand une découverte vint ruiner tous nos espoirs : on ne sait comment, mais nos ingénieurs, un soir d'octobre, se rendirent soudain compte que nos sondes et bases spatiales n'étaient dotés que de petites antennes insuffisantes pour communiquer avec Kerbin. Personne ne sut expliquer pourquoi tout fonctionnait jusque là, mais nos ingénieurs confirmèrent nos craintes : nous venions de perdre le contact avec la majeure partie de nos sondes, ainsi que certaines bases scientifiques. Nous venions de faire un bond de deux ans en arrière.
Ce qu'il se produisit par la suite reste encore dans les mémoires des Kerbonautes du Centre Spatial Kariégeois comme la décision la plus courageuse de mémoire de Kerbin (et la plus folle, mais comme vous le savez, ces deux valeurs se confondent souvent chez les Kerbins) : Arzack, directeur incontesté, appuya sur le bouton rouge. Était-ce un geste de désespoir ? Personne ne le croit. Avait-il ce soir-là bu une bière de trop ? Sa résistance au breuvage l'empêchait de céder à des pulsions irréfléchies. Non, une raison fut conservée dans les livres d'Histoire : on oublia qu'Arzack avait la flemme de constituer un système de relais de télécommunications, et on accepta ce geste comme la manifestation sublime de son perfectionnisme. Arzack avait décidé de repartir à zéro pour se lancer de nouveau à la conquête de l'espace, de manière propre, chirurgicale et dans les règles de l'art (et du Comm Network). Il démarra donc un tout nouveau programme spatial, plaça Jebediah au sommet d'un cylindre plein de poudre, appuya sur le bouton vert, et observa le sourire béat de son Kerbonaute préféré. Le Programme Spatial Kariégeois venait de renaître de ses cendres.
Depuis, entrecoupé par d'autres affaires plus pressantes, Arzack n'eut pas le temps de revenir régulièrement à son programme spatial, jusqu'à il y a peu. Mais depuis une semaine, une nouvelle impulsion a poussé des vaisseaux habités dans tout le système de Kerbin, et on murmure dans les couloirs que des sondes équipées de belles antennes relais sont en partance pour plusieurs astres du système de Kerbol.
Arzack décida donc de franchir le pas et d'entrer en contact avec des directeurs d'autres programmes spatiaux sur cette plateforme qu'il consultait déjà régulièrement, dans l'espoir d'échanger des informations, des designs de vaisseaux, de partager sa faible expérience du vol spatial et continuer à célébrer les exploits de Jebediah. Et c'est donc plein d'espoir qu'il lance à nouveau : amis Kerbonautes, bonjour !