Profil de vitesse, logique, et triturage de méninges
Publié : 05 avril 2013, 10:38
Attention c'est parti 
Lorsque on veut faire décoller une fusée, on se retrouve en face de 3 paramètres essentiels, pour résumer les très grandes lignes : la poussée développée, la gravité, et la friction de l'air.
Voilà la question que je me pose : y a t il un seuil, une vitesse à ne pas dépasser ou plutôt un profil de vitesse à maintenir, pour optimiser la consommation en carburant ?
Je m'explique : il existe naturellement une limite basse. Si vous poussez les thrusters à 10%, non seulement vous ne décollez pas d'un pouce, mais en plus vous consommez. Certe 10 fois moins vite qu'à 100%, mais également infiniment trop par rapport au rendement de l'opération.
Poussons à 50% : la fusée décolle, mais s'élève plus ou moins à la vitesse ridicule de 10 m/s, sans compter l'accélération progressive liée à la raréfaction de l’atmosphère. De toute façon, à ce rythme, elle ne la quittera jamais et retombera au sol : encore un rendement misérablement nul.
MAIS à 80%, elle remplira son objectif de sortir de l’atmosphère, et de même à 100%, bien évidemment. Ma question est donc : qu'est ce qui est le plus intéressant ? Mon intuition me guide sur le chemin de "moins de temps nous passons dans l'atmosphère et aux abords de la gravité maximale, plus vite la poussée devient concrètement utile et non combative".
Cela est naturellement motivé par les deux premiers constats : consommer peu, c'est bien, mais si c'est pour ne pas avancer, ça sert à que-dalle.
Cependant je me dis que tant qu'on est dans l'atmosphère, la friction de l'air n'est pas négligeable, et pousser à 100% les thrusters pour atteindre 800m/s au palier des 2000m d'altitude, c'est peut être un peu con...
Du coup voila, je ne cherche pas une formule, ni une réponse calculée, ni un raisonnement mathématique (quoique...), je pense que la réponse est logique, de bon sens. Mais je n'y parviens que modérément...
J'ai vraiment l'impression que plus vite on s'éloigne, plus vite on profite du carburant pour des choses utiles. Mais y a t il un palier à cette démarche ? Finalement, ma réflexion s'axe davantage autour du temps, c'est chelou.
Merci par avance, si vous vous penchez sur la question !

Lorsque on veut faire décoller une fusée, on se retrouve en face de 3 paramètres essentiels, pour résumer les très grandes lignes : la poussée développée, la gravité, et la friction de l'air.
Voilà la question que je me pose : y a t il un seuil, une vitesse à ne pas dépasser ou plutôt un profil de vitesse à maintenir, pour optimiser la consommation en carburant ?
Je m'explique : il existe naturellement une limite basse. Si vous poussez les thrusters à 10%, non seulement vous ne décollez pas d'un pouce, mais en plus vous consommez. Certe 10 fois moins vite qu'à 100%, mais également infiniment trop par rapport au rendement de l'opération.
Poussons à 50% : la fusée décolle, mais s'élève plus ou moins à la vitesse ridicule de 10 m/s, sans compter l'accélération progressive liée à la raréfaction de l’atmosphère. De toute façon, à ce rythme, elle ne la quittera jamais et retombera au sol : encore un rendement misérablement nul.
MAIS à 80%, elle remplira son objectif de sortir de l’atmosphère, et de même à 100%, bien évidemment. Ma question est donc : qu'est ce qui est le plus intéressant ? Mon intuition me guide sur le chemin de "moins de temps nous passons dans l'atmosphère et aux abords de la gravité maximale, plus vite la poussée devient concrètement utile et non combative".
Cela est naturellement motivé par les deux premiers constats : consommer peu, c'est bien, mais si c'est pour ne pas avancer, ça sert à que-dalle.
Cependant je me dis que tant qu'on est dans l'atmosphère, la friction de l'air n'est pas négligeable, et pousser à 100% les thrusters pour atteindre 800m/s au palier des 2000m d'altitude, c'est peut être un peu con...
Du coup voila, je ne cherche pas une formule, ni une réponse calculée, ni un raisonnement mathématique (quoique...), je pense que la réponse est logique, de bon sens. Mais je n'y parviens que modérément...
J'ai vraiment l'impression que plus vite on s'éloigne, plus vite on profite du carburant pour des choses utiles. Mais y a t il un palier à cette démarche ? Finalement, ma réflexion s'axe davantage autour du temps, c'est chelou.
Merci par avance, si vous vous penchez sur la question !