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Hello par ici,

Je suis en train de balancer un gros machin bien lourd vers la Mun (vous en saurez davantage prochainement sur mon topic), et comme d'hab' ma version stable en orbite parée pour le départ, se pare d'une paire de nucléaire pour son efficacité qui n'est plus à discuter. Et oui, je suis patient, donc j'en mets peu

Mais alors voila... En interplanétaire, pour 20 minutes d'injection, nous avons tous appris à répartir ce temps autour du point de manoeuvre, après décompte à la louche de la perte de masse et du gain en temps. A l'échelle du système Kerbolien d'ailleurs, cette plage d'injection est pratiquement ponctuelle tant elle est négligeable en terme de temps et d'espace parcouru.

Mais ça n'est plus du tout le cas à l'échelle d'un système planétaire ! Et 20 minutes correspondent ni plus ni moins qu'à la moitié d'une révolution autour de Kerbin, en système absolu (sans tenir compte de sa propre rotation). Un point de manoeuvre de 20 min nécessite donc de démarrer l'injection... Plus d'un quart de planète avant ! Et de la terminer plus d'un quart après... Là, clairement on sent qu'il va y avoir un pépin. Nous savons que l'énergie s'exprime à l'opposé de l'orbite. Cela signifie donc qu'une très importante quantité d'énergie est perdue en "élargissant" l'ellipse (ne soyez pas pointilleux les matheux ^^) lors d'une grande partie de l'injection, en poussant dans une direction qui n'est que très partiellement favorable.

Du coup, je voix deux solutions :

- Augmenter la puissance pour réduire de beaucoup le temps d'injection, et n'avoir guère que 5-7 minutes tout au plus pour avoir une poussée efficace.
- Faire l'injection en plusieurs passes... Ce qui signifie de la patience, mais surtout de prendre un papier et un crayon, parce que pour atteindre un corps céleste en injection type Hohmann en plusieurs fois, ça ne doit pas être de la tarte xD

Quelle solution choisissez vous lorsque vous envoyez de sacrées masses avec peu de puissance dans des voisinages restreints ? Quelqu'un a t-il effectué un calcul-type pour savoir à partir de quand basculer sur une propulsion d'appoint type Poodle à l'ISP moindre permet tout de même d'être gagnant ?

j'ai justement ce probleme en se moment... voulant retourner sur Laythe, je n'arrive plus à atteindre Jool avec assez de carburant... Jool étant très loin de Kerbin, il faut une poussée de 8min avec des réacteur nucléaire, ce qui est non seulement tres chiant (je suis pas patient) mais aussi complétement inefficace, car l'apogée ce décale trop par rapport aux prévisions.

Tu veux dire en une fois, orbite de garage autour de Kerbin, une seule injection de 8 min et Hop ?

Ha ouais nan mais là t'es exigeant, suffit de partitionner un peu xD Une injection de sortie de Kerbin's SOI, dans la bonne direction pour Jool, et on ajuste en sortie les défauts inhérents à une injection de 8 minutes ^^

Et encore, reste la correction de mi-course pour corriger l'angle, et l'ajustement fin-de course pour le freinage atmosphérique... Ca vaut pas bien le coup d'essayer de tout faire en une fois quoi.

Mais quoi qu'il arrive, d'après la mission que je viens d'effectuer, au delà de 6 minutes de burn orbital (150km du moins) on perd trop d'énergie pour rien. Mieux vaut faire une seconde passe ou plus si nécessaire.

Je veux juste dire que pour croiser l'orbite de Jool, il me faut 8min de poussée... qui ne suffisent pas à l'attraper car évidemment j'ai pas calculé l'heure de départ, et ça nécessite des manoeuvre supplémentaire après.

Dakitess a écrit : Et encore, reste la correction de mi-course pour corriger l'angle, et l'ajustement fin-de course pour le freinage atmosphérique...

Faut le faire quand pour que ça soit efficace c'est 2 manœuvre ?

l'angle c'est toujours sur le noeux d'angle, qui est jaune. ça correspond au croisement des orbites, et donc du point qui sert de charnière. Cependant, ça ne nécessite que très peu de carburant pour faire des modification sur d'aussi longue distance.

Yep tout a fait sur le n'ose indicateur vert en général il SZ situe vers le milieu, de la trajectoire issue de l'injection. Pour la dernière, en fin de course, j'ai pour habitude de la faire assez proche de l'entrée de la SOI cible. En fait des que je peux convenablement zoomer sur la planète et ajuster a vue, pour être dans le bon plan orbital, arriver du bon côte etc. Et de toute façon j'en fais en général encore une âpres être entré dans la SOI pour affiner la hauteur du freinage atmosphérique. Avant, c'est bien trop sensible.

D'accord c'est ce que je fais