Reprenons donc avec une présentation plus conventionnelles des produits de la DC, avec le
Mendacium en images et en mots !
Spécialement conçu pour une charge utile un peu spécifique que l'on aura l'occasion de retrouver dans un autre billet, ce lanceur dispose d'une coiffe très imposante à même d'emporter un peu près n'importe quoi en respectant le style, l'aérodynamisme et un peu d'esprit Kerbal. Si si !
Cela implique malheureusement de multiplier les parts, avec total de plus de 1150, qui le place hors de portée des petites configurations... Une bonne partie est toutefois allouée à la charge utile, ici assez tortueuse qui doit à elle seule totaliser 200 parts minimum. Le reste va très principalement dans la coiffe, on a rien sans rien...
1100t seront nécessaire, sur le pas de tir, dans la configuration présentée. En l'état, nous sommes fiers de dire que les performances ne sont pas sacrifiées au prix de l'esthétique ! Vous serez ainsi en mesure de placer en orbite 2 réservoirs XXL pleins à 400km circulaire. Raisonnable non ?
C'est serré là dedans ! Vous verrez pourquoi ^^
à 90% de puissance, le profil de vol est impeccable avec des paliers de 100 m/s à 3000m et 250 m/s à 10000m. Après cela, tout accélère très vite, en commençant à former la courbe du gravity turn.
Le premier étage arrive au bout de son carburant, et les rétrofusées latérales vont permettre de faire entrer tout l'ensemble en autorotation, une procédure qui va garantir un découplage très sécurisé :
Sous l'effet centrifuge, les 4 propulseurs s'écartent de manière uniforme, sans devoir exposer les surfaces utiles au feu des sépratrons ! Bien sur il faut stopper la rotation rapidement pour conserver un contrôle idéal sur l'ascension. Cela est permis par 2 groupes de 4 sépratrons en sens opposé, sur la fusée restante, qui à leur extinction amène exactement le système à une rotation nulle. C'est pas beau ça ?
A noter, et ce n'est pas qu'un détail, que la conception prévoit une alimentation constante de l'intérieur vers l'extérieur, au dela de la configuration Asparagus qui déverse les extérieurs vers l'intérieur... Je m'explique : les réservoirs latéraux se vident bien les premiers, mais une connexion directe permet aux gros propulseurs de continuer à fonctionner après vidange complète, en consommant cette fois le central. Cela permet de différer leur découplage, ce qui trouvera un intérêt non des moindre lors de l'emport de charge très lourde, qui pèserait bien trop sur le second étage seul. C'est qu'on est prévoyant à la DC !
La fameuse coiffe en plein déploiement, pour libérer de la masse une fois en dehors de l'atmosphère dense (et du Framerate !)
Vous l'avez vu en vidéo, vous en apprendrez guère davantage ici même mais j'en reprendrai le principe en fin de post, à la demande d'un membre.
Cette fusée ne s'arrête pas là puisqu'elle s'appui sur un troisième et dernier étage, lequel permettra la circularisation mais également l'éjection du système pour la plupart des charges dédiées à un champs d'opération hors Kerbin.
Pour finir et toujours dans un esprit de modularité, le propulseur de ce dernier étage est amovible : cela permet donc de bénéficier du réservoir sans traîner de poids mort, pour alimenter une charge utile dédiée à l'interplanétaire, équipée en nuke. Pratique !
Passons désormais à quelques détails concernant
la construction de la coiffe
Petit rappel de la structure de la coiffe, extérieure et intérieure : les cônes permettent de "lisser" l'allure en proposant une base un peu plus large que le diamètre XXL et en faisant le liant tout en finesse avec le chapeau supérieur. Belle galère d'ailleurs, la transition xD
Au départ, on pose un petit ensemble de cubes struts et un séparateur, qui présente une surface à découpler, et on s'appui dessus pour poser la première plaque métallique. Puis on remonte, en veillant à l'alignement à et à la courbe progressive. Le tout en mono, sans symétrie...
Il faut après s'appuyer sur le profil de l'une des plaques bien vertical : c'est capital, il s'agira selon vos coiffes de la 2-3-4-5... Depuis le bas. Ensuite vous remontez manuellement, à l'identique de la première colonne de plaque, et vous redescendez également. Désormais, cette plaque à peu près central "tient" celles d'au dessus et d'en dessous, c'est la pièce "racine" que vous allez pouvoir avantageusement réemprunter via un ALT + Clic. Il suffit de récupérer ces clones et de les ré-appliquer à la même hauteur, easy ! Après, faut récupérer la pièce à l'origine de tout cela, certainement un cube strut, et appliquer une symétrie, x2 x3 x4 selon les cas... Et ajuster, au fur et à mesure, les angles interplaques... C'est fastidieux, mais y'a pas 36 solutions !
Je vous détaille pas la partie haute qui rajoute du boulot, mais en gros pour éviter les bugs de collisions et les asymétrie, le "chapeau" amovible est assez important et fiable. Pour ça, pareil, un cube magique, un découpleur, on s'appui sur ce dernier, on bidouille les orientations, et on galère un peu...
A vous !