@XIII : Merci pour ton commentaire.
Voilà la suite, avec le périple martien d'une petite équipe de Kerbonautes intrépides.
La station est fin prête à partir, de l'orbite basse de la terre où elle été assemblée, avec son équipage de 3 personnes.
Un module atterrisseur a été arrimé au Laboratoire pour pouvoir aller visiter les deux mini lunes Phobos et Déimos, du moins si ça s'avère faisable.
Les moteurs viennent d'être lancés.
Vu le poids de l'ensemble, il faudra plusieurs poussées de 3 minutes au Périgée pour que la station quitte l'influence de la Terre.
Par un hasard totalement imprévu par le centre de contrôle, la dernière poussée passe par le champ d'attraction de la Lune. Le temps de peaufiner la trajectoire et la station fera un survol à basse altitude (15 km) avant d'aller dans l'espace interplanétaire.
C'est l'occasion d'une séquence contemplative de survol de la lune que j'ai beaucoup appréciée, en temps réel pour l'immersion.
Le départ de la Terre n'ayant pas du tout été optimisé, l'arrivée sur mars se fait quelques années plus tard.
Heureusement les Kerbonautes sont très patients. On se demande bien comment ils peuvent occuper leur temps pendant d'aussi longs voyages.
La manœuvre de mise en orbite est ciblée pour une orbite légèrement inférieure à celle de Phobos.
Ce positionnement va permettre de lancer facilement l'atterrisseur vers Phobos.
Celui ci est bardé de capteurs et d'expériences qui seront rapportée au laboratoire pour analyse. L'atterrisseur est prévu pour se ravitailler à la station avant de repartir pour explorer Deimos.
Mais commençons par Phobos.
La mission et le retour à la station se passent comme prévu. C'est appréciable quand on connait l'incompétence notoire du centre de contrôle.
C'est au tour de Deimos de voir le premier passage d'une sonde spatiale, du moins à notre connaissance.
A la surface de Deimos, se trouve un étrange pic, soit une anomalie, soit un bug dans la modélisation. C'est impossible à savoir vu que l'orbite maximale est en deçà de la portée minimale des scanners de surface. Donc pas possible de cartographier avec les outils SCANsat.
Je fais deux atterrissage, l'un à coté du pic puis sur la face éclairée pour avoir une vue avec Mars.
La gravité est tellement faible qu'à 500 m d'altitude, il reste environ 6 minutes de descente.
C'est long mais très amusant à faire.
Au départ de la surface, juste avec la vitesse de libération, il faut 30 minutes pour quitter la zone d'influence de Deimos.
Le retour à la station se passe là encore sans problèmes. La sonde a terminé sa mission, elle n'a plus de satellites à visiter et elle est incapable de se poser sur Mars. Ce n'est pas un problème, l'objectif de visiter la surface de Mars sera pour un future mission.
La station se rapproche de Mars pour pouvoir faire des expériences en orbite haute et basse.
Les scientifiques travaillent d'arrache pied. Après autant d'attente du à la durée du voyage aller, ils sont impatients de se mettre à l’œuvre.
Quelques vue de Mars.
Après des mois en orbite martienne, il est temps d'envisager le retour sur Terre.
Le service d'Ingéniérie du Centre Spatial a prévu de restructurer la station en deux partie, pour qu'une rentre sur terre avec le laboratoire, en laissant en orbite de Mars les modules d'habitations et les hydroponiques qui pourront servir à la future mission qui atterrira.
La restructuration se passe sans problèmes, du moins visibles à ce stade du voyage.
Comme c'était prévisible, une erreur a été faite en choisissant la branche avec panneaux solaires sans les antennes paraboliques. De ce fait, les scientifiques se rendront compte qu'ils ne peuvent pas transmettre les résultats de leurs analyses et expérience pendant le voyage. Une fois les ordinateurs remplis, le labo a donc arrêté de fonctionner.
Un dernier survol de Mars avant de repartir dans l'espace interplanétaire en direction de la Terre.
Enfin la Terre est en vue. C'est la fin du plus long périple réalisé à ce jour par mes Kerbals.
La boucle est bouclée lorsque le module habité entame sa descente au dessus de la Floride, là d'où était partie l'expédition des années avant.
Les Kerbonautes se posent dans le désert à l'ouest de l’Afrique. C'est aussi désert que Mars, mais plus respirable.
Peu de temps après, le laboratoire et ce qu'il reste de propulsion vont s'arrimer à une nouvelle station orbitale qui a été construite pendant le voyage martien.
Mais ceci est une autre histoire ...