Un projet ambitieux : explorer les 5 Lunes Jooliennes, y atterrir et surtout en revenir.
L'épopée commence dans un bus avec un équipage fin prêt au départ pour cette longue mission :
La planète Kerbin dit au revoir à ses 5 nouveaux héros en espérant qu'ils puissent tous revenir entier.
3...2...1... décollage...
Après une mise en orbite sans incident, la station Bengtskär est en vue. Arrimé à la station le vaisseau d'exploration du système Jool.
La station est désormais à bonne distance pour lancer la procédure d'arrimage, l'équipage profite de la vue pour enfin voir le vaisseau d'exploration Osiris en vrai, il n'avait pu le voir que dans les simulations et en photo.
Osiris est énorme, plus grand que la station...
Le pilote reste à bord du transporteur et les autres Kerbaunotes prennent place dans les 5 MK1 Lander Can, 1 chacun avec tout le confort rudimentaire nécessaire à nos petits bonhommes verts pour le voyage de plusieurs années qui les attends.
Après un petit checklist des moteurs, landers et satellites, le vaisseau Osiris se détache de la station Bengtskär et effectue sa manœuvre de retournement.
Et plein gaz pour la planète Jool
La station Bengtskär (véritable phare spatiale de Kerbin) s'éloigne de plus en plus, l'équipage jette un dernier regard sur la station et sur Kerbin qui disparait doucement dans les étoiles.
Et nous voici partie après presque 10min de poussé avec les 12 moteurs nucléaires, une nouvelle trajectoire ce dessine :
Rendez vous dans 5 ans, 151 jours et 5 heures pour arriver dans la zone d'attraction de Jool.
[imgur]http://imgur.com/a/9ALDM[/imgur]
Assemblage du Big Lander :
[imgur]http://imgur.com/a/nby5J[/imgur]
Assemblage des petites modules :
[imgur]http://imgur.com/a/pSosQ[/imgur]
Arrimage du vaisseau à la station :
[imgur]http://imgur.com/a/EU4n0[/imgur]
Chapitre 02 - Arrivé dans le système Joolien
Un petit ajustement de trajectoire pour frôler Jool à seulement ~115 km afin d'effectuer un périlleux aérobracking.
Juste avant la phase d'approche, on peux apercevoir Laythe, juste à gauche de Jool, 1ère lune dans le planning d'exploration de la mission.
Et c'est parti pour le freinage atmosphérique, ça va chauffer...
Et on se retrouve avec une orbite stable tout en ayant énormément économisé du carburant (les réserves m'inquiètent un peu quand même, ça risque d'être plus que juste pour les manœuvres vers les autres lunes et surtout le retour...).
On ré-ajuste le Périapsis vers 1000 km pour être sur de ne pas faire, de nouveau, une rentrée atmosphérique.
Maintenant que nous avons une orbite stable et sans danger, on peux larguer notre 1er satellite autour de Jool.
Et voilà, 1er satellite opérationnel.
Le commandant de mission alerte quand même le KSC sur le niveau de fuel. Les manoeuvres sont plus compliquées que prévus, l'envois d'un vaisseau de ravitaillement va être nécessaire.
Chapitre 03 - Laythe
On rallume les moteurs pour réaliser un aérobreaking au alentour de 29km.
Attention ça va chauffer.
Maintenant qu'on a une belle orbite, on va essayer de la rendre bien circulaire.
Maintenant qu'on a quelque chose de correct on peux larguer notre satellite.
Et voilà le 1er satellite artificiel de Laythe.
Bon j'avais vraiment pas le compas dans l’œil pour le carburant, il devient impératif de prévoir au moins une mission de ravitaillement.
En attendant celle-ci, l'équipage à reçus l'autorisation de procéder à l'atterrissage sur laythe.
On commence d'abord par configurer le vaisseau.
On met de coté le mini Lander.
On range un docker.
Puis avec l'autre, on met un module sur le gros Lander.
Et on détache le tout du vaisseau mère.
Et plein gaz pour l'atterrissage.
On se prépare à l'entrée atmosphérique.
Les 4 parachutes de haute altitude s'ouvrent.
Suivis des 2 autres de basse altitude.
La descente se finie tout en douceur.
Et nous voici posé avec une magnifique vu sur Jool.
Après les 1ère vérifications que rien n'a été cassé lors de l'atterrissage et la collecte des 1ère données scientifique, on sort les échelles.
Et notre cher Kerbaunote fait son EVA.
Ca y est, le drapeau des Industries de Nortfolk flotte à la surface de Laythe.
Un fois la collecte d'échantillon réalisée, notre Kerbaunote remonte à bord, fait son rapport et prépare sa check-list pour le décollage.
On a enfin l'Osiris en visuel.
Et sans tarder on lance la procédure d'amarrage.
On installe un module neuf sur le mini Lander.
Puis on décroche le module scientifique de Laythe, pour le ranger sur le vaisseau mère (on sort son antenne pour bien repérer que celui-ci à déjà été utilisé).
Et enfin on replace le mini Lander en tête du vaisseau pour la prochaine destination.
Et voilà l'Osiris fin prêt pour sa prochaine destination.
Mais le carburant est presque tout épuisé et toute manœuvre serait très risquée. On place l'Osiris en Standby du ravitailleur qui doit arriver sous peux (~5 ans)
Chapitre 04 - On fait le plein ?
Pendant ce temps sur Kerbin, on a construit une version modifié de l'Osiris (Osiris Refuel) afin de ravitailler l'Osiris en orbite autour de Laythe.
Les dockers s'installent en haut des réservoirs. Et commencent leur séquence d'approche.
On démarre le transfert de carburant.
Puis on déverrouille et plein gaz.
Au revoir Laythe, au revoir station service...
Et voici la nouvelle trajectoire pour l'interception de Tylo, 2ème destination de l'Osiris.
Chapitre 05 - Tylo
Maintenant qu'on a une orbite pas trop crade, on largue le satellite.
Et maintenant on configure l'Osiris pour un atterrissage sur Tylo.
Et c'est parti...
Et comme prévus (pour une fois), les réserves de carburant sont vide. Notre petit Kerbaunote va s'installer ici pour un moment... Ce module ne rentrera pas sur Kerbin.
Pendant ce temps on a de nouveau configurer l'Osiris afin de planifier la prochaine destination.
Il était temps de finir, le docker s'arrime à l'Osiris juste après le couché du soleil.
Chapitre 05 - Val
Tant pis on part comme ça, on corrigera en route.
Donc on corrige la trajectoire pour avoir une interception avec Val.
Et comme je suis pas doué dans les trajectoires j'arrive super vite en orbite de Val et je suis obligé de faire un freinage de malade (2min de freinage)... Avec mes 12 moteurs nucléaires ça va clairement me bouffer du DeltaV...
Après avoir réussi une belle orbite circulaire (au prix d'une grosse consomation) on peux enfin lâcher le satellite pour Val.
Sans attendre plus longtemps on détache le petit module d'atterrissage.
Et on commence la procédure d'atterrissage.
Et un bel atterrissage sans soucis sur Val (c'est déjà ça).
Enfin après les formalités au sol (analyses, échantillons, rapport...) on décolle pour retrouver l'Osiris en orbite.
Comme le petit atterrisseur n'a pas de RCS, c'est le docker qui vient le chercher pour l’arrimer à l'Osiris.
On range enfin le module qui a atterrie sur Val.
Et on range le docker.
Et voilà l'Osiris pret pour sa nouvelle destination.
Un petit freinage pour rendre l'orbite circulaire, quasi parfait à 100km.
On largue le satellite.
On configure l'Osiris pour l'atterrissage sur Bop.
Puis on détache le lander et c'est partie pour Bop.
Un atterrissage tout en douceur.
On plante un drapeau et on fait les analyses scientifiques.
Puis on décolle.
L'Osiris est en vu.
Le docker vient chercher le Lander.
Et range le module, comme à l'habitude maintenant.
Une fois toutes les manipulations terminée on ressort les panneaux solaires et prêt pour une nouvelle destination.
Bon j'arrive quand même à trouver une trajectoire potable (il va vraiment falloir que je travail ça).
Un petit freinage et c'est dans la poche.
On largue le satellite.
On configure l'Osiris pour le dernier atterrissage et on repart pour la routine habituelle.
Et on détache le lander.
Et c'est parti pour la descente.
On plante notre dernier drapeau.
Après les analyses scientifiques, on repart.
L'osiris est en vus avec une magnifique conjonction des satellites Joolien en arrière plan.
Le docker vient chercher le lander.
Et range le module.
Et voilà l'Osiris fin prêt pour entamer sa procédure de retour.
Bon commence par alléger le vaisseau pour le voyage de retour. On éjecte le lander.
Puis les boosters latéraux.
Tout de suite on se sens plus léger.
On peut maintenant sortir de l'emprise de Jool et planifier une trajectoire de retour vers Kerbin.
Après avoir calé le Periapsis à ~40km (pour ne pas prendre de risque). On approche enfin de Kerbin.
Et c'est partie pour un Burn...
Bon alors à jouer la sécurité je l'ai payé et le freinage atmosphérique n'a pas été suffisant. On continu donc le freinage avec les moteurs afin d'avoir une trajectoire d'atterrissage.
Et du coup on repard pour un 2ème Burn...
Et au moment de larguer les modules... catastrophe... Un seul module ce détache et seul 2 parachutes s'ouvre...
Panique à bord, je switch sur le module qui vient de partir et j'active ses parachutes en manuel.
Après avoir largué tous les autres modules j'active également leur parachutes en manuel.
Mais malheur... Je ne vois que 3 modules et le vaisseau vient de se cracher dans l'océan...
Ouf... non ils sont tous là... Je me disais bien que j'en avais compté 4.
Deux modules ont atterri pas trop loin l'un de l'autre et les 2 Kerbals ont pu se rejoindre à la nage.
Les 2 autres sortent de leur module, tout le monde va bien.
L'épopée Joolienne se termine sur ce dernier bain dans l'océan de kerbal, un peu de fraîcheur pour nos 4 Kerbaunote après ce long voyage dans l'espace.