La science de l'Atterrisage

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Excle
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Excle » 20 août 2013, 01:34

Aaarg... Galilée et son expérience à la tour de Pise, Newton et son tube à vide se retournent dans leur tombe !

Dakitess tient la solution sans pouvoir la nommer. Si je lâche un éléphant mâle adulte de 2tonnes500 et une feuille de papier 80g a 50 m sur la lune. Qui touche le sol en premier...?

...

tic tac, tic tac ....

...

Ils touchent le sol en même temps !


Lors d'un a[ce que vous voulez]issage, c'est bien une quantité d’énergie à dissiper. Si je mets les gaz à 100% pendant 1 sec ou à 20% pendant 5 sec, on devrait avoir le même résultat théorique. Dans la pratique, il me semble, n'hésitez pas à me corriger, que les moteurs possèdent une courbe d'efficience, une perte de rendement selon leur emploi.
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Dakitess
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Dakitess » 20 août 2013, 01:59

Pas si sur que cela soit si simple, en définitive. Voir l'exemple que j'ai proposé... Il semblerai qu'en effet, le temps passé à décélérer provoque une durée supplémentaire d'exposition aux forces que sont la gravité, les transferts thermiques, etc. Plus ça va plus je penche en "leur" faveur.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Spacex » 20 août 2013, 02:28

Voilà tu as tout dit. Moins on passe de temps soumis à la gravité mieux c'est à priori. Pour les atterrissage avec atmosphère la vitesse de chute sera différente en fonction du poid (vitesse terminale) l'exemple de la plume et l'éléphant marche quand y'a pas d'atmosphère
Lors d'un a[ce que vous voulez]issage, c'est bien une quantité d’énergie à dissiper. Si je mets les gaz à 100% pendant 1 sec ou à 20% pendant 5 sec, on devrait avoir le même résultat théorique
En orbite ou non soumis à la gravité, c'est juste. Sinon soumis à la gravité, si tu est à 20% tu va passer plus de temps à combattre la gravité et donc gaspiller de l'énergie pour rien.

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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Balthyx » 20 août 2013, 10:05

Le but d'un atterrissage (zut hein) depuis l'espace c'est de descendre puis de ralentir pour atteindre le sol sans se crasher.
L’attraction nous donne de l'énergie tout au long de la descente, on se sert donc du moteur pour l'annuler.
Si on laisse le moteur allumer tout au long de la descente on passe plus de temps en l'air donc l'attraction nous donne plus d'énergie qu'il faudra annulé.

Du-coup, on descend, puis au dernier moment on ralenti, puis on se pose.
De cette façon, on a passé le moins de temps possible en l'air, et on à annulé toute l'énergie accumulée.
Si l’opération est faite idéalement, l'appareil doit toucher le sol quand les moteur on annulé toute cette énergie.

C'est d’ailleurs la technique de mech-jeb pour les atterrissages.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Sadgeras » 20 août 2013, 10:24

euh oui l'histoire de l'éléphant et de la feuille pas con..... quand tu les lâches; Maintenant, mets un propulseur au cul de ton éléphant et de ta feuille de papier, fait les allés à 700 m/s dans une orbite autour de la lune et maintenant dis moi lequel des deux est plus maniable et lequel va annuler sa vitesse et son inertie le plus vite.

tic, tac,tic, tac.

En résumé, un atterissage sur un corps sans atmosphère nécessite de prendre en compte la masse de l'objet à atterir, sa vitesse, la gravité du corps sur lequel on attérir, la rotation du corps en question, la puissance de son propulseur et l'inertie.
Dernière modification par Sadgeras le 20 août 2013, 10:54, modifié 1 fois.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Dakitess » 20 août 2013, 10:39

Mais pourtant, tout n'est il pas écrit dans le bilan énergétique du module ? Je veux dire, je commence à être d'accord avec vous, surtout avec l'exemple thermique que je maîtrise mieux, mais tout de même, un bilan énergétique est ce qu'il est non ?

Le potentiel en un point donné est précis, inchangé selon si l'on va descendre plus ou moins vite. Du coup... Passer plus de temps et accumuler de la force de pesanteur revient à ajouter de l'énergie, ce qui ne veut rien dire, elle ne s'invente pas, elle est là et se transforme, mais n’apparaît pas. C'est là dessus que je bloque.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Balthyx » 20 août 2013, 11:04

T'a déjà porter une altère à bout de bras ? L'altère est immobile, pourtant t'en chie, tu te fatigue, tu use de ton énergie pour vaincre celle de la pesanteur des deux poids de 40kg que tu galère à porter.

Le module c'est pareil, le moteur se tue à porter 3 tonnes de bouzin, il fatigue, il use de plus en plus d'énergie, moins longtemps il portera cette charge, moins il se fatiguera/usera du carburant.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Spacex » 20 août 2013, 11:30

C'est ce que je me tue à dire depuis 3 pages. Perso j'abandonne :mrgreen:
Faites comme vous voulez les atterrissage.

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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Dakitess » 20 août 2013, 11:33

Oui m'enfin là tu fais intervenir le bras de levier, inexistant dans le cas du module, ainsi qu'un état stationnaire : naturellement qu'il faut consommer pour maintenir une altitude, merci ^^

De toute façon, on se répète. Je suis d'accord qu'une partie du bon sens invite à penser qu'une descente prolongée par une propulsion légère et continue est plus consommateur. Mais je demande si quelqu'un à le vulgaire élément qui doit être tout simple quant au bilan énergétique. Car celui-ci, tel que je l'appréhende aujourd'hui, présente une énergie d'arrivée connue, à dissiper n'importe quand avant la compote Kerbalienne...

Okay prenons les choses simplement :

Emodule = Ecinétique + Epotentielle. Ici, le potentiel n'est soumis qu'à la pesanteur, soit Ep = Epp.

Ecinétique = (1/2)mv²
Epp = Int [0/h] (m.G(z).dz) avec [0/h] les bornes de l'intégrale (h = hauteur en un point donné = orbite si circulaire). Il nous faut bien user de l'intégrale pour tenir compte de la variation du paramètre gravitationnel pendant la descente non ? Un classique "mgh" avec "g" variable pendant la chute quoi.

Si cela est correct, on obtient un résultat numérique donné, une énergie précise, une quantité de mouvement à dissiper... Sans qu'intervienne une quelconque histoire de temps. Et ça m'emmerde X) Car on accumule pas de l'énergie par miracle. Mais je suis bien d'accord que par extension, une descende modérée peut être progressivement assimilée à un sur-place, très énergivore. Erf.
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Re: La science de l'Atterrisage

Message par Balthyx » 20 août 2013, 11:58

Et si tu représentais la pesanteur sous la forme d'énergie par le temps ? Genre 3kg par secondes. :)
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