Hier soir, j'ai réussi à écraser une sonde sur Duna grâce à tes conseils. En revanche, je n'ai jamais effectué de correction de mi-parcours puisque chaque correction me faisait sortir d'une éventuelle capture (je n'ai joué que sur le prograde/rétrograde). Je suis arrivé par "en dessous" malgré un angle de 0° au départ et atteint une orbite polaire quasi parfaite.
Ensuite, j'ai chopé quelques données et je me suis laissé tomber sur la planète. Je tenterai un retour sur le prochain vol.
L'interplanétaire façon Dakitess, de toi à moi
Re: L'interplanétaire façon Dakitess, de toi à moi
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- Dakitess
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Re: L'interplanétaire façon Dakitess, de toi à moi
Pour reprendre rapidement, une manoeuvre est optimale lorsqu'elle est menée à l'exact opposé orbital de son point d'application. Plus on se rapproche de la zone concernée (rencontre planétaire, RDV orbital, etc) plus la manoeuvre sera couteuse pour un même résultat, mais plus en revanche le contrôle et la précision seront bon.
La correction de mi-parcours est surtout celle de l'inclinaison d'orbite, histoire de rattraper une interception à 1° par exemple sans trop dépenser d'énergie. Naturellement, il est préférable de la réaliser au niveau des ascend/descend node, "mi-parcours" n'est pas un terme exact.
Une dernière manoeuvre de fin de parcours, en général juste après l'entrée en SOI, permet d'affiner l'altitude d'aérobraking à la centaine de mètres près, ce qui n'est pas possible avant. Si le reste à bien été fait, ce n'est guère plus d'une cinquantaine de mètre/seconde qui sont nécessaires
Faut pas hésiter à les multiplier, ces manoeuvres. A force, on essaie de se limiter à ces 3 là car c'est un peu fastidieux (qui a dit chiant ?) d'en faire 5-6, notamment lorsque les appareils sont affreusement lourd et donc très lent à orienter dans une direction précise ^^ Mais au départ, aucune restriction bien sur, faut juste comprendre la règle du compromis sur l'optimisation et la précision. Et avec cela, plus aucune raison d'arriver autrement que par l'équateur, sauf décision volontaire de visiter les pôles
Rapide astuce concernant l'approche finale et les ajustements : pour une belle orbite équatoriale, il suffit d'observer la courbe de prévision, normalement jaune, qui montre la trajectoire de sortie de SOI et l'orbite solaire résultante de l'interaction gravitationnelle avec l'astre visé. En se plaçant de profil, en regardant la tranche du système Kerbolien, il ne reste plus qu'à aligner cette trajectoire en pointillé jaune avec celle de la cible, l'orbite orange de Duna par exemple. Cette orbite de prévision jaune est également un excellent indicateur visuel de l'efficacité d'une manœuvre : si dans votre node de manoeuvre, en bidouillant, vous parvenez aux abords d'une sorte de singularité ou l'orbite jaune pointillé passe du tout au tout en l'espace de quelques mètres/seconde, c'est que vous passez aux abords extrême de la planète, et c'est parfait Ca évite de faire des allers retours avec la souris pour voir quelle periaps est annoncée à destination : quand on trouve ce point (ce qui n'est pas une nécessité) on sait qu'on est tout bon, y'a plus qu'a exécuter l'injection et faire les corrections de parcours usuelles.
Bonne chance pour le retour
La correction de mi-parcours est surtout celle de l'inclinaison d'orbite, histoire de rattraper une interception à 1° par exemple sans trop dépenser d'énergie. Naturellement, il est préférable de la réaliser au niveau des ascend/descend node, "mi-parcours" n'est pas un terme exact.
Une dernière manoeuvre de fin de parcours, en général juste après l'entrée en SOI, permet d'affiner l'altitude d'aérobraking à la centaine de mètres près, ce qui n'est pas possible avant. Si le reste à bien été fait, ce n'est guère plus d'une cinquantaine de mètre/seconde qui sont nécessaires
Faut pas hésiter à les multiplier, ces manoeuvres. A force, on essaie de se limiter à ces 3 là car c'est un peu fastidieux (qui a dit chiant ?) d'en faire 5-6, notamment lorsque les appareils sont affreusement lourd et donc très lent à orienter dans une direction précise ^^ Mais au départ, aucune restriction bien sur, faut juste comprendre la règle du compromis sur l'optimisation et la précision. Et avec cela, plus aucune raison d'arriver autrement que par l'équateur, sauf décision volontaire de visiter les pôles
Rapide astuce concernant l'approche finale et les ajustements : pour une belle orbite équatoriale, il suffit d'observer la courbe de prévision, normalement jaune, qui montre la trajectoire de sortie de SOI et l'orbite solaire résultante de l'interaction gravitationnelle avec l'astre visé. En se plaçant de profil, en regardant la tranche du système Kerbolien, il ne reste plus qu'à aligner cette trajectoire en pointillé jaune avec celle de la cible, l'orbite orange de Duna par exemple. Cette orbite de prévision jaune est également un excellent indicateur visuel de l'efficacité d'une manœuvre : si dans votre node de manoeuvre, en bidouillant, vous parvenez aux abords d'une sorte de singularité ou l'orbite jaune pointillé passe du tout au tout en l'espace de quelques mètres/seconde, c'est que vous passez aux abords extrême de la planète, et c'est parfait Ca évite de faire des allers retours avec la souris pour voir quelle periaps est annoncée à destination : quand on trouve ce point (ce qui n'est pas une nécessité) on sait qu'on est tout bon, y'a plus qu'a exécuter l'injection et faire les corrections de parcours usuelles.
Bonne chance pour le retour
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Re: L'interplanétaire façon Dakitess, de toi à moi
Merci pour vos précieux conseils !
Départ pour Duna ce soir ! Ça va chauffer !
Départ pour Duna ce soir ! Ça va chauffer !
Re: L'interplanétaire façon Dakitess, de toi à moi
Dakitess a écrit :Pour reprendre rapidement, une manoeuvre est optimale lorsqu'elle est menée à l'exact opposé orbital de son point d'application. Plus on se rapproche de la zone concernée (rencontre planétaire, RDV orbital, etc) plus la manoeuvre sera couteuse pour un même résultat, mais plus en revanche le contrôle et la précision seront bon.
La correction de mi-parcours est surtout celle de l'inclinaison d'orbite, histoire de rattraper une interception à 1° par exemple sans trop dépenser d'énergie. Naturellement, il est préférable de la réaliser au niveau des ascend/descend node, "mi-parcours" n'est pas un terme exact.
Une dernière manoeuvre de fin de parcours, en général juste après l'entrée en SOI, permet d'affiner l'altitude d'aérobraking à la centaine de mètres près, ce qui n'est pas possible avant. Si le reste à bien été fait, ce n'est guère plus d'une cinquantaine de mètre/seconde qui sont nécessaires
Faut pas hésiter à les multiplier, ces manoeuvres. A force, on essaie de se limiter à ces 3 là car c'est un peu fastidieux (qui a dit chiant ?) d'en faire 5-6, notamment lorsque les appareils sont affreusement lourd et donc très lent à orienter dans une direction précise ^^ Mais au départ, aucune restriction bien sur, faut juste comprendre la règle du compromis sur l'optimisation et la précision. Et avec cela, plus aucune raison d'arriver autrement que par l'équateur, sauf décision volontaire de visiter les pôles
Rapide astuce concernant l'approche finale et les ajustements : pour une belle orbite équatoriale, il suffit d'observer la courbe de prévision, normalement jaune, qui montre la trajectoire de sortie de SOI et l'orbite solaire résultante de l'interaction gravitationnelle avec l'astre visé. En se plaçant de profil, en regardant la tranche du système Kerbolien, il ne reste plus qu'à aligner cette trajectoire en pointillé jaune avec celle de la cible, l'orbite orange de Duna par exemple. Cette orbite de prévision jaune est également un excellent indicateur visuel de l'efficacité d'une manœuvre : si dans votre node de manoeuvre, en bidouillant, vous parvenez aux abords d'une sorte de singularité ou l'orbite jaune pointillé passe du tout au tout en l'espace de quelques mètres/seconde, c'est que vous passez aux abords extrême de la planète, et c'est parfait Ca évite de faire des allers retours avec la souris pour voir quelle periaps est annoncée à destination : quand on trouve ce point (ce qui n'est pas une nécessité) on sait qu'on est tout bon, y'a plus qu'a exécuter l'injection et faire les corrections de parcours usuelles.
Bonne chance pour le retour
Pour le retour, c'est plus ou moins le même principe mais à l'envers non?
Sur ce vol, j'étais assez large niveau carburant puisque je n'ai pas utilisé mon dernier étage (un LV909 avec un FLT 800), en fait je suis arrivé en orbite basse en utilisant uniquement mon dernier Skipper (6 en asperge autour du réacteur central + 6 boosters). Je risque d'être court peut-être avec ce seul réservoir. J'hésite à intercaler un autre réservoir avec un poodle pour le voyage interplanétaire en rabattant un des réservoirs du skipper sur le poodle.
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